Qui suis-je ?

Qui suis-je? Bonne question; réponse impossible. Je suis ce que j'écris; je suis ce que je lis... voilà déjà un bon début!

30 août 2007

Ça y est, c'est fait !

Bonjour ! :-) !

Après plus d'un an de procrastination, j'ai enfin installé chez moi un magnifique cadeau de fête reçu l'an passé.

Le cadeau? C'est un très grand miroir (2 pieds par 4 pieds) dans un superbe cadre en pur bois travaillé. Ma môman en a un aussi (plus grand encore) qu'elle avait posé à l'horizontal sur le mur de son ancien appart, et je l'ai toujours trouvé écoeurant ! Donc, j'en ai eu un en cadeau.

Le bug, c'est que ça se pose pas tout seul cet affaire là ! Longtemps j'ai attendu d'être deux pour le posé, mais comme je suis pas si souvent deux ici, et que quand je le suis je préfaire faire autre chose, c'est seulement fin juin, alors que mon squatteux était là, qu'on a commencer les préparatifs. Malheureusement, on a eu ben de la misère à transférer les attaches de "verticales" à "horizontales", alors on a pas eu le temps de le poser au mur ce soir là (maudites p'tites vis pas tenab'!!!). Le lendemain, j'ai eu mon accident de vélo, alors comme j'ai pas voulu m'essayer en béquilles ça a attendu encore.

Deux mois plus tard (aujourd'hui) je n'avais pas grand chose d'autre à faire et beaucoup de motivation, alors je m'y suis lancé! J'ai mis un DVD qu'on m'a prêté (Koyaanisqatsi), pis j'ai restarté la pose. Au total, timer du film à l'apuis, ça m'a pris un peu plus de 1h16 minutes (76 minutes). Ça aurait sûrement pris moins de temps sans film, mais je jetais un coup d'oeil toutes les 5 secondes, pis des fois je restais jammé dessus (je m'attendais à beaucoup pire).

Bref, là je suis dans la période "fier" qui suit tout aménagement d'envergure "hors de l'ordinaire" de mon appart ! :)


Sur ce, j'ai encore tous mes bagages à faires avant demain, alors je vous laisse.


C a r d i n a l

Sacré Texans !

Bonjour !

Il y a quelques semaines, j'ai vu un article sur cyberpresse qui m'a fait sourire. Le sujet portait sur une critique d'un dirigeant européen sur une certaine loi du Texas (j'ai oublié laquelle). Ça fait longtemps que j'ai la quote sur mon bureau (de la job), mais j'ai toujours eu autre chose à dire en priorité, ou tout simplement autre chose à faire. Je vous envois ça.


Le porte-parole de M. Perry, Robert Black, a vertement rejeté l'appel: «Il y a 230 ans, nos ancêtres ont mené une guerre pour se libérer du joug d'un monarque européen et gagner la liberté de l'auto-détermination», a-t-il déclaré dans un communiqué bien en vue sur le site Internet du gouverneur.

«Nous respectons nos amis en Europe, nous accueillons volontiers leurs investissements dans notre État et nous apprécions leur intérêt pour nos lois, mais les Texans se débrouillent très bien pour gouverner le Texas», a-t-il ajouté.


J'ai trouvé ça très drôle! Il n'y a qu'un Texan pour envoyer chier aussi directement un dirigeant étranger! :J Pas fort coté relations internationale, mais venant d'eux, j'en ai bien ris!


Sur cette pointe d'humour (chacun son genre d'humour, right ?!) je vous souhaite de rire un bon coup aujourd'hui !


C a r d i n a l

29 août 2007

En attendant...

Hey !

Ça va vous ? Moi ça va. J'attends. J'attends quelqu'un qui m'a donné rendez-vous sur le net.

En attendant, j'ai fait le tour de pas mal tous les sites que je visite d'habitude, mais là j'ai fini, alors je viens écrire un mot; juste comme ça en passant.

Dans ma vie ces temps-ci ça grouille pas mal. À la maison, à la job, dans la famille, avec les amis... tout bouge! Parfois pour le bien, parfois on le sais pas trop. J'ai eu une bonne passe de positivisme dernièrement, et je me dis qu'il faut continuer dans cette direction là, et que finalement tout ira bien. Ça peut sonner comme "faire l'autruche", mais moi je ne le prends pas comme ça. En t k... je suis pas mal décousu dans le discour... mais c'est comme ça. Je ne sais pas trop ce que je déblatèrerai à la ligne suivante, et c'est exactement le style que je veux en ce moment.

Depuis quelques temps, je ne sais pas si je l'ai déjà dis, mais je fais pleins de trucs dans mon appart. À force de voir tout le monde s'acheter une maison, j'ai le gout de changer de décors moi-aussi. Alors d'ici à ce que le temps fasse son oeuvre, j'essaie au moins de virer à l'endroit ce qui est tout croche ici.

Lundi, j'ai réessayé le vélo en allant au badmin. C'est moins loin que le boulot, mais c'est un bon test. Au risque de paraitre froussard, disons que j'ai ét stressé pas mal tout le long de la run. C'était cool au gymnase, on était 18, pratiquement un record de 3 ans. Plein de nouveaux visages! Le physique a tenu le coup, le mental s'est amusé, mais, pour ce qui est de la précision et de l'anticipation du jeu... mettons que ça a paru que c'était le premier match de l'année. Je ne m'inquiête pas trop, parce que dans le fond j'y vais pour voir du monde pis avoir du fun.

Parlant de fun, j'ai fais dernièrement le tour des activités offerte dans mon quartier cet hiver. Je suis encore inscrit à rien, mais y'a quand même des trucs intéressants. J'ai aussi fait le tour des concerts et de quelques théathre, mais là j'suis moins sûr. Je verrai probablement un peu plus tard.

En fin de semaine je monte au Sag, dont la moitié avec mon monde de Québec. Il reste encore des détails logistiques à planifier, mais ce qui est certain c'est que je vais faire un stop voir ma petite chérie en m'en revenant. Dimanche, je l'ai vu triste pour la première fois... ça m'a ému.

Coté écriture, j'essaie d'apprendre comment faire des dialogues qui ont de l'allure, en lisant un "livre d'ado" tout simple. Je me dis que ça a pas besoin d'être ben ben spirituel, tout ce que je veux c'est voir comment l'auteur fais pour qu'on ne se demande jamais c'est qui qui parle. Le bug, c'est que biens souvent j'embarque dans l'histoire, alors je perds la technique. J'ai pensé faire une entrée dans le style dialogue, mais ce ne sera pas aujourd'hui. Ce n'est que partie remise.

...
Depuis que je ne peux plus voir aucun blog de la job, je trouve ça platte. Je continue d'écrire certaines entrées dans notepad et à les publiers le soir, mais ce n'est pas la même chose... C'est comme si ce que je publi et ce que je ressends n'est plus syncronisé. En plus, il y a des fois où j'aurais une réponse à un commentaire, mais "bip-bip", je ne peux pas l'écrire. Je n'ai pas encore remarqué l'impact sur ma productivité au travail... probablement nul je dirais.


Bon bien, sur ce je vous laisse à votre royaume à vous.


C a r d i n a l

La job

Allo!

Il y a des jours où le travail prends toute la place, et d'autres où il est mieux qu'il en soit ainsi. Aujourd'hui et un de ces jours qui rejoignent ces deux catégories. Alors soit, parlons job!

NOTE: Ne cherchez pas de métaphore, il n'y en a pas. J'ai juste le gout de parler de la job.

Hier, on a appris que toute l'organisation de la compagnie va changer, et ce très vite. Plusieurs VP changent de place, certains secteurs sont fusionnés, d'autres sont créés.

Plus près de nous, on a apprit que notre VP à nous, celui qui a créé le département BI (Business Intelligence) se retrouve ailleurs aussi. La rumeur veux que le département BI (FBI, celui où je suis) soit démentelé. Toutes les équipes sont redéfinies, et donc pleins de monde se retrouve dans une autre gang, où les prioritées ne sont plus les mêmes. Moi aussi je change, mais ça aura moins d'impact puisque notre trio (même à la job je suis un gars de trio) reste entier, étant déplacé au complet.

Ici, ça ne parlera probablement que de ça pour les prochaines semaines.

Mais, à propos, je me fais souvent demander ce que je fais, moi, ici. C'est bien beau de dire qu'on bouge, et que FBI est (probablement) mort, mais en gros, c'est quoi le BI? Le savez-vous?

Petit cours BI 101 (:J)
Le BI, c'est avant tout une question d'information.

Première niveau. Au départ, l'information est receuillie. Pas besoin d'être un grand génie pour prendre des infos et les pitonner dans l'ordinateur.

Second niveau. Ensuite, quand l'info est là, on peut décider de la publier. On fait des rapports simples, où on montre quelques distributions, quelques sommes, mais rien de bien bien compliqué.

Troisième niveau. C'est bien beau rendre l'information disponible, encore faut-il comprendre ce qu'elle veut dire! C'est là qu'on rentre vraiment dans le BI. À ce niveau, on cherche à comprendre les écarts entre les régions, entre les types de clients, entre un mois (ou une année) et la période précédente... bref, on vas chercher de l'intelligence dans les données. On veux expliquer les variations, les écarts, et les incohérences, de façon à orienter la façon dont on fait les choses dans l'entreprise, afin d'augmenter à la fois la productivitée et le service.

Personellement, je suis un gars qui travaille encore surtout au niveau deux (mais pas toujours), dans une gang qui oscille entre le deux et le trois.

Au début du mois, un grand gouroux m'a parlé qu'il existe un quatrième niveau. Au niveau quatre, l'entreprise maîtrise ses sources d'information, et elle est capable d'en tirer l'intelligence pour améliorer ses faiblesse. Elle est maintenant rendu à l'étape du Competitive Intelligence (CI). À ce niveau, on est rendu à évaluer les forces et faiblesse de l'entreprise en comparaison avec ses compétiteurs sur le marché, à tirer profit des faiblesse des concurents et profit de nos forces relatives.

Mais bon... on n'est pas rendu là ici.


Sur ce, je vous souhaite une bonne journée suivie d'une meilleure nuit de sommeil que celle que j'ai eu hier...


C a r d i n a l

28 août 2007

Psychologie du textile

Bonjour !


Il y a de cela très longtemps, j'ai promis que je vous expliquerais la psychologie du textile, version "Cardinal". Ce jour est arrivé!


Je ne sais pas si vous êtes comme moi, mais ce que je porte à un impact brutal et direct sur mon humeur, voire même sur mon comportement en général.


L'exemple le plus frappant est la différence entre prendre une robe de chambre le samedi matin ou enfiler dès le levé une bonne vieille paire de jeans et un T-Shirt. Cette toute petite différence dès les 15 premières secondes de la journée fait pratiquement toute la différence jusqu'au couché du soleil, et même au-delà.


Dans le premier cas, il y a de forte chance pour que je ne vois même pas le soleil de la journée. Entre la télé et l'ordi, il y a très peu de chance que je fasse quelque chose de constructif. Par contre, dans le second cas, tout est possible. Les corvées ménagères ont beaucoup plus de chance d'êtres faites, extras en prime, la télé ne me dira rien et même l'ordi passera de "console" à "centre de recherche extérieur".


Autant c'est marquant les fin de semaine, autant ça peut l'être ailleurs, quoique de façon plus subtile.


Au boulot, si je garde (contre le règlement) mes espadrilles, je vais être moins motivé à travailler. Même chose si je prends une chemise à manche courte au lieu d'une longue. (Il y a aussi un effet pour le type de tissus de mes pantalons, mais je manque de vocabulaire technique pour vous l'exposer.)


Quand je sors voir des amis, les vêtements que je mets vont aussi influencer mon humeur. Si je manque de confiance, je vais mettre certains morceaux pour m'aider, si je suis à l'aise ce sera différent.


Couvre-chef, manteau, chandails, pantalons, sous-vêtement, accessoires divers (chaine, montre, stods ...), tout à un impact !


...

J'en entends d'ici dire "Ben voyons! Tu mélanges la cause avec la conséquence. Ce que tu mets réflête ton humeur, et non l'humeur dépends de ce que tu mets", vous vous trompez !


Au millieu d'une journée plate, je peux décider de changer de vêtement pour me remonter le moral, et très souvent ça fonctionne! Si j'ai la trouille avec des étrangers, ce que je porte peux me donner le réconfort nécessaire pour me rassurer et influencer mon comportement (fait vécu).


Bon... je ne dis pas de tirer immédiatement des conclusions la prochaine fois que vous me verrai (je suis encore souvent du type "j'mets c'qui a de prop' "), mais bon... c'est ce que j'avais à dire aujourd'hui.



Sur ce, portez vous bien ! ;J



Cardinal

27 août 2007

Comment régler tous les problèmes du Québec

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ATTENTION : Ce texte contient une sur-dose d'ironie bien sentie. À ne pas prendre au pieds de la lettre
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Bonjour !

Ce midi, avec la gang du bureau, on a trouvé comment régler tous les problèmes du Québec. C'est tellement simple, que c'est étonnant que personne n'y aie pensé plus tôt.

"LA"(!) solution: fermons toutes les régions, et ne gardons que Montréal.

Avez-vous réalisé à quel point tout coûte plus cher en région? C'est malade! Rien qu'a pensé aux routes ou aux système d'égout. Le coût par habitant est débile! J'ai entendu parlé que dans le grand nord, on va dépenser 75 millions pour fournir un système d'aqueduc à 45 familles. Sérieux, ça a pas de bon sens! Donnez-leurs 1 million chaque pour qu'ils déménagent à Amos, pis on va quand même sauver 30 millions drette de-même!

Mais pourquoi pas aller plus loin? En fermant toutes les régions, on aurait plus de problème d'exode des jeunes; on sauverait sur les coût d'utilisation de milliers (sinon millions) d'édifices publics (hôtels de ville, hôpitaux, caserne, postes de police, parcs publics, ...); on sauverait sur les coûts de transport (en plus, c'est bon pour l'environnement).. et plein d'autres chose en plus!

En rapatriant tous le monde à la même place (bon... laissons Québec là, ça attire les touristes naïfs pis, en bonus, ça nous débarrasse des fonctionnaires), on pourrait vendre tous nos parcs nationaux pis faires tous les barrages hydro-électrique qu'on veut, sans que personne chiâle!

Imaginez toute la place qu'on aurait de libre pour faire un méga-dépotoir !!! Génial non? Personne ne serait incommodé par les odeurs, pis ça ferait baisser la valeur des maisons de personne vu que, justement, personne ne serait là!

Sur le plan humain, il n'y aurait plus de gué-guerre de clocher d'une région à l'autre. La paix ! Les familles ne seraient plus séparée, vu que tout le monde travaillerait tout près.

Et si, au lieu de simplement fermer les régions, on les vendait ? De toute façon, on en est pas loin, alors ça ferait une bonne rentré de cash pour développé l'unique ville du Québec !

Avec tout l'argent économisé dans l'infrastructure et l'administration, on pourrait paver entièrement les deux rivières ceinturant Laval, et construire un immense viaduc de 95 voies de large au-dessus du St-Laurent au sud, comme ça plus de problème de ponts !!! En plus, vu que 2 des trois cours d'eau de l'île serait remplis, ça donnerais un meilleur débit à celui restant, comme ça on aurait pas besoin de toujours le creuser (à prix fort!).

Pour réussir à mettre tout le monde sur l'île, on a juste à construire un deuxième étage de Montréal; une ville au-dessus de la ville! Et pourquoi pas enfouir toutes les routes en sous-sol, comme ça pus de smog! Les transports pourrait enfin êtres efficace, vu la densité urbaine, et le coût de toutes les infrastructures serait financée par un maximum de gens. En plus, tout le monde sais bien que plus la business est grosse, mieux c'est géré, pas vrai !? Tsé, avec toutes les économies d'échelle!!

Pour la bouffe, le bois et autres denrées secondaires, ça ne changerait pas grand chose, vu que, anyway, on importe à peu prêt tout des "States".

Imaginez quelle grandiose métropole on pourrait avoir ...!


C a r d i n a l

24 août 2007

Rendre à César ce qui lui appartient

Bonjour !

Hier, en fin d'après-midi, je suis aller voir mon blog pour ajouter une entrée. Quelle ne fut pas ma non-surprise de m’apercevoir que l'adresse de mon blog est maintenant bloquée sur la connection internet disponible au travail. Ce qui est surprenant, c'est que j'aie pus y accéder pendant plus de deux ans!

Ce qui est plus triste, toutefois, c'est que je ne pourrai plus publier aussi assidûment. Sans doute même, après réflexion, que cela diminuera également ma "production" régulière... quoique j'écris souvent mes entrées dans des fichiers texte (vive Notepad) et je les recopie après, donc je ne sais pas trop comment tout ça va tourner.

Ce qui est certain, c'est que je pourrai toujours lire "live" vos commentaires (ils me sont envoyé par courriel), mais que je pourrai y répondre avec la même célérité.

Dans un autre ordre, j'ai eu quelques occasions hier de penser au bon vieux dicton "Rendre à César ce qui appartient à César". Entre autre, c'était lié à mes deux dernières entrées WITP. Car, dans le fond, c'est exactement le sujet "coeur" de ces deux entrée! Ce n’est pas du tout pour en tirer quoi que ce soit.


Bon... sur ce, bonne fin de journée !


C a r d i n a l

23 août 2007

WITP : Les ailes d'un ange

Bonjour !


Bon. Presque deux semaines plus tard, voici la fin du récit WITP.


Au dernier épisode, on était arrivé au refuge pendant la nuit, crevé mais en vie.


Pendant toute la nuit, j'ai tourné et tourné afin de trouver une façon d'être confortable, tout en reposant au plus possible mes muscles endoloris... en vain.


Le lendemain matin, on s'est levé tôt (7-8 heures si ma mémoire ne me lâche pas trop). J'étais à peu près aussi magané que la veille coté musculaire. La journée s'annonçait mal...


Heureusement, nous ne somme parti qu'a 11h15. On a donc eu en masse de temps pour se faire bouillir de l'eau, prendre un déjeuner "ogresque", discuter matériel avec nos deux colocs experts et... admirer l'effet de randonnées régulières sur la beauté féminine.


Malgré que j'étais encore racqué, les deux premiers kilomètres (sur six) de la seconde journée ont été pas trop pire coté marche. Mais à 4 km de la fin, j'étais visiblement dans le même état physique que la veille, mais heureusement sans le froid et la noirceur.


Cette fois, je suis resté tout seul derrière. Mon comparse était parti à l'avant pour aller chercher des secours (s'il y en a). Il y a déjà un bout que notre CB n'avait plus la bonne portée pour parler aux deux rapides, et moi je pensais sérieusement à m'allonger pour faire un somme de 3-4 heures. Le bogue, c'est qu'on avait tous quelque chose de prévu en soirée; moi un souper; un autre son travail; et tous, du repos bien mérité.


Entre le 4e et le 3e kilomètre (jusqu'a la fin), j'avançais vraiment à pas de tortue. Pendant cette période, il m'est arrivé souvent d'être au bord des larmes (...). Par contre, ce qui est drôle, c'est que tout le monde que je croisait semblais me connaître. C'est que mon compatriote étymologique (ok... je l'ai poussée un peu loin celle là! ;) ) m'envoyais souvent des messages venant "d'en bas".


Une fois, quelqu'un me disait que j'étais attendu un peu plus bas. Une autre, que mon ami était aller chercher des secours. La troisième fois, c'était quelqu'un qui m'amenait une bouteille d'eau (c'est que je laissais ça à mon co-marcheur, histoire d'être un peu plus légers).


Je n'ai pus m'empêché de remarquer à quel point les gens que l'on croise sur un sentiers, même très achalandé, sont différents de ceux que l'on croise en d'autres circonstances. Tout le monde se salut, tout le monde est souriant, tout le monde est gentils. J'ai fais quelques pauses pour jaser un peu moi aussi, avec certaines plus qu'avec d'autres, et ça me remontait le moral, ne serais-ce que quelques moments.


Dans l'un des pire moment, je me rappelle avoir prié (et oui!). J'ai demandé à la puissance supérieure, si jamais elle m'entendais, de m'envoyé un ange, parce que tout ceux à qui j'ai demandé m'on dis qu'il y avais un service de secours selon eux, et que donc seul un ange pouvais venir et m'emporté loin de là.


...

et un ange est venu.


Sans joke, sans métaphore, un ange est vraiment venu m'aider....


"Sans métaphore"... c'est une interprétation. Je m'explique. Moi, je ne crois pas aux apparitions éthérées de forme plus ou moins humaine qui viennent interférer dans la vie des êtres de chairs et de sang (ou si peu). Ce à quoi je crois, c'est que certaines personnes sont mise sur notre route (cette fois-ci littéralement). Ces personnes sont des humains comme nous, mais par leurs actes, leur savoir, ou leur personnalité, nous aident. Que ce soit en nous faisant réaliser quelque chose, en nous donnant un coup de main, ou n'importe quoi d'autre. Ces personnes (inconnues ou familières) ne se rendent souvent même pas compte du cadeau qu'elles nous font. Elles étaient là par "hasard", et c'est tout.


Mon ange, cette fois-ci, c'était la troisième "messagère d'en bas", celle qui m'apportait de l'eau. Avant même que je ne la voie (mon champ de vision se limitait à 2 mètres devant), j'ai entendu "Est-ce que c'est toi [mon prénom ici] ?". C'est toujours spécial d'entendre son nom dans la bouche d'une inconnue! :J


J'ai pris une pause avec elle et un homme l'accompagnant (vieux pour un mari, jeune pour un père). Elle m'a dit être kyro', mais mois, où j'en étais (et je lui ai dis) j'acceptais des conseils de n'importe qui, peu importe le background.


Mon ange était vraiment extraordinaire. Non seulement elle a guérit le physique - par des questions pertinentes, des conseils judicieux et quelques dons - mais elle m'a fais tout un brin de jasette, aidant ainsi à soigner complètement le moral.


Elle m'a donné de son eau; partagé quelques "chips/frites" avec moi, fais mangé, donné quelques étirements à faire pour aider à évacuer les toxines accumulées dans mes cuisses (son "chum" à ajusté la hauteur de mes bâtons de marche). Ça c'est pour le coté physique.


On a jasé de pleins de trucs, entre autre de la réaction émotive des gens face à un épuisement physique (y'en a qui pleure, d'autres qui sont en colère; elle, elle rit).


Quand est venu le temps de me relever, je lui ai dit "Regardez-moi bien me lever, c'est très drôle". J'ai trouvé ça drôle quand elle a demandé si elle avait le droit de rire! :J


Le bogue, c'est que je me suis levé sans aucun problème... premier miracle.


Après une tentative d'ajustement de mon sac, et quelques dernières paroles, on s'est quitté.


Je n'avais pas fait cinq pas que j'ai remarqué la grande différence... aucune douleur!... second miracle.


Après 15 pas, j'ai regretté de ne pas l'avoir demandé en mariage... Le pire, c'est que je ne connais même pas son nom (si elle l'a di je ne l'ai pas noté), alors elle sera à jamais "l'ange" dans ma tête.


Le reste de la randonnée (3 km), je l'ai fait à autour de 3 km/h, incluant des breaks fréquents pour appliqué les trucs reçus. J'allais super vite! Et quand une jambe me lâchais, je prenais une petite pose, et je repartait de plus belle. Sur le dernier kilomètre, je chantais en marchant tellement ça allait bien! (troisième miracle).


...

Pour ceux qui voudraient savoir, oui il y a des secours possible. Les gardiens de parcs peuvent venir nous chercher, et nous évacuer en zodiac au kilomètre 3... mais le gars du parc m'a rattrapé à 10 mètres du stationnement, après 4h30 de marche pour 6.5 kilomètres.



Sur ce s'achève mon récit de "Walk In The Park". Bonne journée !



Cardinal

22 août 2007

WITP: Le soir où j'ai failli mourir

Bonjour!

Tel que promis, voici la dernière partie de notre "Walk In The Park".

Dans le dernier épisode (;)), nous avions couvert un peu plus du tiers du trajet total (8 km sur 28), jusqu'a la montagne blanche.

Déjà, rendu là, j'étais clairement le plus lent et le moins en forme de la gang, ce qui fait que j'avais autours de 15-20 minutes de retard sur nos deux leaders.

...
Après ça, ça s'est encore empiré!

J'ai commencé a avoir mal aux muscle situé au dessus de chaque cuisse. Je ne suis certain de leur nom (p-ê quadriceps), mais en gros c'est le muscle qui sert à lever la cuisse.
...
Essayez de marcher sans lever la cuisse pour voir, même sur une surface plane! Bonne chance!

Au kilomètre 13, on croisait le premier refuge. Il était 18h00... Moi et mon motivateur en chef, on avait ordonné aux deux autres de nous attendre (plus de 30 minutes d'écart), afin qu'on discute sérieusement de notre progression. Moi, j'aurais bien aimé squatter le premier refuge, mais les deux jeunes (j'étais le plus vieux... mais il y avais un écart d'autour de 5 ans entre "eux" et "nous"), eux, disait qu'en arrêtant à 13 km, ça en laisserait 15 pour le lendemain, donc une trop grosse journée pour le lendemain d'une nuit en refuge.

Après une certaine négociation, "nous" avons perdu. 9km jusqu'au prochain refuge...

Les 2-3 premiers n'ont pas trop mal été. On avait pris un bon break, alors les cuisses n'allaient pas trop mal. Mais après ça, j'avais vraiment de la misère à mettre un pieds devant l'autre, alors les deux rapides se sont partagé la portion la plus lourde de mon sac (autour de 30 livres au départ), histoire d'aider un peu.

À 3-4km du refuge, c'est tout mon sac que je leur ai laissé.

Quand on dit que chaque racine plus haute que 2 cm ralentissait la marche, déjà lente, et qu'un escalier était un exploit tant à la montée qu'à la descente, ce n'est pas exagéré. Les derniers kilomètres, je les ai fait à 1 km/h.

À un certain moment, juste avant de donner tout mon stock, j'ai dis aux gars: "Écoutez, il est tard" (il faisait noir et on marchait à la lampe), "continuer jusqu'au refuge, moi je prends mon slipping et je dors drette-là".

Ce que je ne vous ai pas raconté, c'est que depuis déjà un moment, la respiration provoquait un petit nuage de condensation, et que tout arrêts de plus de 15 secondes me faisait frissonner et claquer des dents... littéralement. Mais je n'y pensais pas, j'avais perdu tout sens logique (l'alcool n'y réussi pas, mais la fatigue oui! Intéressant! :J ).

Alors là on m'a dit: "Si tu dort ici, c'est l'hypothermie assurée, t'as pas le choix de continuer".

...
(pause dramatique)
...

Sérieusement, je crois n'être jamais passé aussi près de mourir que cette soirée là. Vous ne pouvez pas imaginer la situation si vous ne l'avez pas vécue. Quand chaque pas est une souffrance qui vous fait grimacer, et qu'on vous dit de continuer encore trois heures (TROIS [3] HEURES!!!!), sinon c'est là fin de votre vie... c'est vraiment quelque chose.

Ce qui m'a sauvé la vie (et je le dis sans aucune exagération, et en pesant chaque mot), c'est mon homonyme. On pourra dire ce qu'on veux de ce gars là, mais après cette soirée-là, rien ne pourra m'enlevé la profonde conviction que ça prenait un très bon ami, et quelqu'un d'exceptionnel, pour faire ce qu'il a fait. Je l'ai dis le lendemain même, et je le pense encore, il m'a sauvé la vie, un point c'est tout.

Comment? Comme toutes les belles choses de la vie, en toute simplicité.

Il m'a donné la lampe frontale, s'est planté derrière moi (à un ou deux pas max) et m'a dit "marche".

Il a passé autour de trois heures derrière un gars allant aussi vite qu'on p'tit vieux sénile en marchette. Dans le pire bout, il m'a parlé de d'autres choses (qui resteront entre-nous), et qui m'ont dit que, des moments difficiles, ça arrive, et qu'il est possible de passez au travers. Ça me faisait pensé à autre chose qu'à mes cuisses en feu, dans une optique globale qui rendait cette aventure de moindre importance.

Trois heures...

(sérieux, j'ai le mottons dans la gorge rien qu'a y re-penser...)

On est arrivé au refuge à 00:30 (minuit et demie). Le chalet était chaud, les matelas confortables, et le sommeil bienvenu.


(à suivre... pour le lendemain)


C a r d i n a l

De cancre à modèle ?

Bonjour !!

Hier, j'ai eu une excellente nouvelle en lisant mon courrier: Mon cartier s'est ENFIN décidé à étendre la collecte sélective (recyclage) aux immeubles de plus de cinq (5) logements.

Croyez-moi ou pas, mais j'étais VRAIMENT sur le bord d'appeler la ville (ou plutôt l'arrondissement) pour leur botter le c... à ce sujet. Si! Si!

En gros, comment ça va fonctionner chez nous, c'est que les immeuble de trois étages et moins (ça c'est moi) vont avoir des sacs transparents où on met tout le recyclage pêle-mêle. Pas de tri a faire, juste un peu de nettoyage de ca-canne. Si j'était dans un immeuble de quatre étages ou plus, ce serait un gros bac sur roue (genre grosse poubelle) qui serait disponible pour tout le monde.

Mais ce que je trouve génial, c'est que le recyclage ne sera pas seulement possible, il sera OBLIGATOIRE !!!

Ça, ce que ça veut dire, c'est qu'il va y avoir des "inspecteur en environnement" qui vont patrouiller, et si on est pris à jeter du matériel recyclable, BANG!, une amende. Sérieux, moi je trouve ça génial!

Depuis trois ans (trois mois et 5 jours) que je suis à Montréal, j'ai toujours trouvé que c'était con de pas pouvoir recycler, surtout que ça doit bien être 80% de mes déchets. En plus, de voir que mon quartier avait un taux de recyclage de 35%, ça voulais dire que j'était sûrement pas le seul à ne pas pouvoir. J'ai vu hier que 75% des déchets des sites d'enfouissement sont des matières recyclables... IM-PEN-SABLE!

Dernièrement, j'ai lut que, au Québec, on était rendu tellement hot dans le domaine du recyclage de pneu, qu'on a fini par vider tous les dépotoirs de pneus, et que maintenant les centres de recyclage manque de matière première. Il y en a qui en importe même de d'autres provinces/états, d'autres sont sur le point de déménager ailleurs pour vider aussi leurs coin. On pourrait sûrement étendre cette excellente nouvelle aux autres matières recyclable, non ?!!


Sur cette bonne nouvelle, je vous souhaite une bonne journée !


C a r d i n a l

21 août 2007

Rockman

...

Sitôt passé la porte, je trébuche. Et merde! Fuck les trottoirs. Fuck les poubelles qui r'vol pis s'pette sul mur. Fuck la vie, c't'une poubelle!

Je titube comme un vieil alcolo fini, et j'ai à peine bu. Dieu que j'en ai envi par contre! Je ne controle plus aucun muscle de mes jambes; je frappe le béton des buildings à coup de poing. Plus j'avance, plus mes poings glisses quand je frappe... ce doit être le sang qui suinte des jointures.

Un peu plus loin, sur la droite, j'entends le "boum! boum!" typique d'une boite de vieux rock poilus. Parfait! En plein ce qu'il faut à mon humeur! J'entre sans regarder personne. Le portier m'accroche, alors je lui refile tout ce que j'ai sur moi sans même le regarder. En aveugle, sans même voir coment est fait la salle, je marche - si on peu appeler ça marcher - en direction de la musique. Facile: plus le coeur bas, plus tu es près.

Comme un fou je me plante au milieu de la piste. Puis immobile, j'attends. J'attends quoi? En fait, je n'attends pas, je recharge... Je recharge les muscles tendus qui m'ensère les os désèché que j'ai au fond de moi-même. Puis, lentement d'abords, et ensuite avec la frénésie d'un psychopathe, je m'acapare litéralement les lieux. Il n'y a personne. Personne que moi, le sol, les murs, et le rock. Le son est tellement fort qu'il pénètre dans la tête assez profondément pour chasser les pensés. Ne plus réfléchir. Oublier qui je suis (suis-je même?), où je suis (que m'importe) et ce que je fais (tant pis).

Au passage je heurte des gens. La partie de moi qui reste consiente me hurle que je vais bientôt me faire sortir. Parfait! Une expérience de plus à cocher dans le grand livre de ma petite vie.

Pourvu que ça fasse mal...


C a r d i n a l

19 août 2007

Demi-rêve réalisé !

Bonsoir !

Aujourd'hui, j'ai réalisé un de mes demi-rèves. Je suis aller continuer d'écrire mon histoire à LA Bibli sur un portable.

Bon... ça n'a pas été facile (retard de 2h parce que le maudit portable avait pas mon mot de passe a jour, sans compter les problèmes avec ma disquette), ni très long (environ une page, en une heure et quart), mais, quand même, je peux déjà dire que j'ai bien aimé l'expérience.

L'écriture- tout comme j'ai déjà dis de la lecture - c'est comme le sexe: C'est bien chez soi, mais c'est encore mieux ailleurs! ;J

J'en ai même profité pour donner une personnalité... intéressante, à un personnage qui ne devait être que figurant (vous ne le verrai pas de si tôt, c'est pour le chapitre IV). J'ai souvent entendu parler des personnages qui vivent au-delà de leurs auteurs, mais c'est la première fois que je me laisse prendre au jeu. Bref, rien pour frainer le goût que j'ai depuis... disons plusieurs année, pour avoir à moi un petit portable tout modeste, mais sans fils (j'en ai un sans piles, et c'est poche).

Ça fait près de deux ans que j'avais le goût de faire ce que je me suis offert aujourd'hui. Vous trouvez ça long? Bof, moi j'ai l'habitude. Comme on l'a souvent dit, le rève est souvent meilleurs que sa réalisation. De cela j'ai une... disons certaine expérience. Même le chocolat et la vue du "Juliette" semble plus... commun, à chaque fois que j'y retourne. Rien a voir avec l'enchantement des premières fois. Et pourtant j'y retoune...


Mais bon... trève de sentimentalisme, je vous souhaite une bonne fin de soirée. Puissiez-vous savourez à chaque moment ce que vous n'avez pas, sans perdre de vue que sa possession est un mal nécessaire.


C a r d i n a l

Ça fait du bien !

Bonjour !

Hier, j'ai fait quelque chose de très, mais alors TRÈS, rare. Tellement, en fait, que c'est probablement la première fois en trois ans.

J'ai fait un grand ménage de mon appart. Tout particulièrement des boites "ramassis de cossins" qui sont éparpillées un peu partout dans mon appart.

Résultats
- Je me débarrasse de la moitié (une grosse boite) de mes reliques scolaires (notes, livres, travaux) que j'avais encore.
- J'ai classé mes différentes boites par catégorie "je sais ou ça va mais ça n'y est pas".
- J'ai consolider à moins d'une boite les cossins "inclassables".
- Une boite de papier (erk!) et un sac de trucs divers se ramasseront sur le bord du chemin mardi matin.
- Un sac remplit de vieux vêtement prendra la route de la récupération textile à ma prochaine visite au Super C du coin.
- Quelques bâtons de golf et une vieille raquette de badminton trouverons peut-être preneurs avant l'arrivée du camion de vidange.

Bon... à proprement parlé, il me resterais sans doute encore quelques trucs à faire, mais je considère que, pour le moment, c'est déjà un effort considérable (plusieurs heures englouties là-dedans). En tout cas, moi je suis assez fier de ma journée ! :)


Un esprit sain dans un lieu sain.


C a r d i n a l

16 août 2007

5-7 cool

Bonsoir !

10h et quart... et dire que, depuis dimanche, je n'ai pas dépassé 9h! Mais c'est pas grave, j'était dù !! La santé s'améliore tranquillement; le moral aussi; c'est le temps de grouiller!

Ce soir, 5k7 chez une collègue. En fait, ça a commencé sur le toit, pui terminer à l'intérieur du condo (à vendre: 3 1/2 près métro Jarry, vue imprenable sur pompiers de calendrier). On a eu ben du fun et, comme d'habitude, je n'ai pas été le dernier parti... quoique, cette fois, j'était loin d'être le premier (pour changer).

Toutes que des discussions !! C'est toujours les mêmes qui parlent, mais c'est pas grave. Le vampire en moi n'est pas trop ressurgi. Seulement l'élève, le participateur discret.... moi, en fait !

Je savais bien que je ne pourrais pas faire ma critique littéraire à Shakespeare aujourd'hui, mais il me pardonnera j'en suis sur, car demain est un autre jour.

Sur ce, je vais aller cuver ma Harp (de la '''hhhhharp?) dans mon lit douillet, la tête pleine de bons moment, et le ventre plein de poutine (le reste, je n'en parle pas).


Bonne nuit !


C a r d i n a l

Décroche !

Bonjour !

Petite pause dans le récit WITP (aaa.... justement quand le moment croustillant arrivait !!) pour vous raconter ce à quoi je pensais juste avant de m'endormir.

Contexte. Dans la soirée, j'ai reçu un téléphone d'une compagnie de sondage à laquelle je suis inscrite (ça, c'est moi! :J). Le gars, très professionnel, a résisté à tous mes efforts pour le faire sortir de sa neutralité d'enquêteur (quoique, en y réfléchissant bien, il y a bien eu quelques intonation subjective à deux ou trois questions, mais rien de trop grave). Il y a même une fois (ou deux) où j'ai vraiment pas eu l'air lumière, mais il a bien fait sa job, ne faisant que répéter les questions textuellement.

Bref, après un long questionnaire (le plus long par téléphone que j'aie jamais eu), je me rend compte que c'est le moment de dormir (déjà presque neuf heures), alors je termine (victorieusement) ma partie de poker en cours sur MSN (j'ai vraiment cartonné !!! :J); je ferme l'ordi et je vais au lit.

À un certain moment, je me suis surpris à penser à ceci: "Est-ce que les réponses que j'ai donné reflètent bel et bien mes opinions?". Et me v'là-ti pas en train de repasser les questions que je me souvenais en tête pour réévaluer mes réponses!

...
Sérieux, c'est quasiment un cas du psy ça-là, là!!

Le pire, c'est que d'habitude, quand je parle à du vrai monde, mon but n'est pas (toujours) d'être moi-même, mais d'être.... (à défaut d'autres mots) original et exceptionnel. Ça, c'est ma psychose à moi, je le sais.

Mais là, vraiment, je me suis surpris à espéré que, pour le bien de l'humanité ou je ne sais quel autres but noble, mes réponses aies parfaitement bien reflété mes opinions.

...
Je n'avais jamais ressenti pareil sentiment (d'où l'entrée d'aujourd'hui), et donc je vous en fait part.

Un sage m'a dit (à plusieurs reprises) que j'analyse trop. Désolé, la guérison semble encore loin... hélas!


Sur ce, je lève mon nouveau chapeau à nos obsessions, à nos passions, et aux discussions qu'elles entraînent!


C a r d i n a l

15 août 2007

WITP : Souvenir d'enfances

Bonjour !

J'étais rendu au bout où on est (finalement) parti !

C'était vraiment spécial de revoir le trajet que l'on a fait deux fois en famille (+1) étant plus jeune! :J Ça m'a rappelé plein de bons souvenirs!

J'ai été déçu de voir que notre lieu de campement a été détruit, et que tout ce qu'il y reste c'est un espace vide avec une trace de feux de camp... mai bon, l'administration du parc a changé, alors ce n'était pas vraiment surprenant.

J'ai pris des photos que j'avais l'intention de prendre depuis 10 ans (peut-être même plus), et ensuite ça a été du nouveau.

La première étape nouvelle fut la montagne blanche, à quelques 7-8 km du départ. Malgré la montée pratiquement constante, c'est vraiment une destination a voir! Du haut de cette montagne ravagée par l'érosion, on a une vue imprenable sur le Saguenay, son fjord et sur une grande partie du parc (terrestre) environnant. Malgré la proximité relative de l'Anse-St-Jean et de Rivière-Éternitée, on a l'impression d'être seuls au monde, puisque aucune trace de civilisation n'est visible (à l'exception de quelques rares balises indiquant la direction du sentier). Magnifique ! (On y a d'ailleurs croisé deux français ! J )

(Je vous montrerai des photos dans les prochains jours, au-dessus et en dessous le l'espace réservé aux entrées.)

Après... descente aux enfers


(À suivre ...)

C a r d i n a l

14 août 2007

WITP: Le départ !

Bonsoir !

Il faut absolement que je vous raconte notre "marche dans le parc"!

D'abord, on a passé presque toute la journée de jeudi, à deux, à faire des emplettes pour la rando, parce qu'on voulait préparer de bons muffin santé. Grosso-modo, ce fut assez bien! :) D'ailleurs... je viens de me rappeler qu'il m'en reste... dans le coffre de l'auto.

Le lendemain matin, on s'était donné rendez-vous dans un p'tit resto-déjeuner au millieu de nous quatre... à 06:00 !! ... à 07h, on décide d'aller chercher celui qui ne s'est pas présenté, puis go!, on est parti !

Au téléphone, on nous avait dis qu'il était effectivement possible de prendre le départ à partir de l'Anse-St-Jean, et que tout ce que l'on avait a faire, c'est de se présenter à l'acceuil pour s'enregistrer. Coté acceuil, après une bonne demie-heure de route sur un chemin de terre, tout ce à quoi l'on a eu droit, c'est à deux tondeurs de pelouse qui, au-delà de leurs rudes manières, nous ont grossièrement indiqué que, l'acceuil, et bien il est à Rivière-Éternité...

On s'est donc tapé un retour sur nos pas de 20 kilomêtres (sinon plus), pour finalement revenir d'où on était reparti... 2 heures plus tard!

Assez ordinaire, l'organisation de la SEPAQ ! Et là, il y a même des boût que je n'ai pas encore dit! Car on a finalement appris par une autre employée (garde de parc locale celle-là), que l'on aurait même du avoir un papier (vert) à mettre dans l'auto (ce que l'on a pas eu), et dequoi pour confirmer notre droit d'accès (toujours rien de ce coté là).... Une chance que quelque'un a pensé à amener notre numéro de réservation, sinon ça aurait été assez moche.

Bref, on a quand même réussi à partir sur le sentiers... pour une loooooongue journée...


Mais ça, c'est un autre chapitre ! ;)


C a r d i n a l

13 août 2007

Walk in the park: Intro

Bonjour !

C'est fou comme j'aurait plein de trucs à dire sur mes vacances, mais surtout sur notre randonnée dans les montagnes du parc du Fjord du Saguenay ! La seule chose, c'est que je suis encore pas mal épuisé, même moralement, alors je vais me contenté d'une intro.

En gros:
-On est parti en retard
-On a eu de la difficulté avec l'administration de la SEPAQ
-On a TROP(!) marché
-On a couché dans un très beau refuge
-On s'est finalement rendu à l'autre bout du sentier (merci à mes anges)
-On est revenu magané!

La morale de la fin de semaine, outre celle qu'il est inconsient - et non courageux - de faire 22 km en une seule journée, est que, en nature, tout est meilleur: l'eau, la bouffe, le sommeil et... les femmes ! ;)


Sur ce, je vous souhaite des aventures extraordinaire... quitte à en tirer des leçons par la suite!


C a r d i n a l

9 août 2007

Roaming !

Hey hey hey !!! (clin d'oeil à l'hôte)

Et oui! Petite entrée modeste, en direct de 'Onquière ! C'est que, voyez-vous, je suis supposé dormir en ce moment (ah! la joie de ne pas faire ce qu'on devrait !!! :J ). Demain, à 06:00, on part pour notre longue randonnée, avec un sac bien trop rempli, et bien des kilomêtres à parcourir (22... environ).

Ce soir, discussion intéressante sur la vision de l'amour, avec moi, mon hote, et deux amiEs à lui! Intéressant en effet! J'ai pris le rôle (pas si fictif) du gars qui voit tout en rose; le positif, voire utopique. Contraste frappant entre les deux aventureux (un de chaque sexe) et la jeune divorcée (il faut bien trouvé des noms aux gens, non ?). En fin de compte, je sais bien bien que ma position était indéfendable... mais que voulez-vous, ça, c'est moi (une pincée de sport, une pincée de sincéritée, une pincée de complexe d'originalitée) !

Dimanche, retour à la maison! Je vais essayer de venir ici, vous raconter comment la promenade a tournée (a-t-on gambadé joyeusement? S'est-on tappé sur les nerds? Avons nous partagé le refuge avec deux lesbiennes suédoises en manque de testostéronne? ).


À suivre !

C a r d i n a l

3 août 2007

Pour la forme !

Bonjour !

Cette semaine, c'est vraiment "la semaine pour l'activité physique"! Attention, j'ai bien dis "pour" et non "de"!

D'abords, j'ai finaliser la logistique pour "Via Ferata" (genre arbre-en-arbre mais roche-en-roche) samedi (demain. ...Demain!!?). Ensuite, j'ai fini par confirmer ma présence pour une randonné en gang vendredi et samedi prochain (ça va être tripant !!! :D! ). Pour finir, je suis aller chercher mon vélo chez le docteur (mercredi).

Bref, ça va grouiller fort !! :) !


Parlant vélo, c'est assez bien la place où j'ai été! Pas proche, mais bien! Malgré que le coût de réparation soit la moitié du coût d'achat, j'ai eu droit à de bons conseils; et le staff est charmant.


Sur ce... GO!


C a r d i n a l

2 août 2007

Sept ?

Bonjour !

Non, je n'ai pas terminé la lecture de ma dernière année de blog. Par contre, ce que j'ai remarqué, c'est que sept (7 !!) personnes ont répondu à mon sondage sur "Que faites-vous de vos vendredi soiR ?".

J'ai beau compter large, je suis surpris! D'abords, j'ai toujours imaginé que, peut-être, autour de quatre personnes venais jeter un coup d'oeil par ici, et peut-être trois autres à l'occasion. (Non, je ne me risquerai pas à les "nommer"). Donc, en théorie, 7 est un nombre possible. Sur tous les visiteurs, et comme dans la majorité des "enquêtes", il y en a normalement qui devraient ne pas répondre, alors là on redescend en bas de 7, non ?

Bien sûr, il est toujours possible de voter plus d'une fois. Hypothèse probable, mais qui me surprendrait étant donné le public. En plus, la question était assez banale (je l'ai écris pour... attendez, j'en fais un paragraphe ! ;) ).

Parlant de la question, là aussi j'ai eu des surprises!

D'abords, je l'ai écrite dans mon mood du vendredi soir, donc pas très joyeux ni énergique. Comme je l'ai peut-être déjà dis, moi, le vendredi, je le prends pas mal toujours relax, à la maison, et c'est plutôt rare que je vais me coucher après minuit. Dans la même veine, j'ai pensé que j'était un peu tout seul dans ce cas, alors d'écrire la question était une autre façon de l'affirmer. Dans ma tête, le vendredi, la plupart des gens sortent.

À date, les résultats sont

Je sors en ville pour décompresser. 0 (0%)
Je vais voir des amis, qui sont enfin libre. 2 (28%)
Je me repose tranquillement de ma semaine. 1 (14%)
J'essaie d'oublier quel jour on est. 4 (57%)

Jamais je n'aurais cru qu'autant de gens essayait d'oublier la journée, et que si peu se conformait à mon préjugé. Bon... je suis quand même seul dans ma catégorie, mais c'est pratiquement fait exprès (l'art des sondeurs est d'écrire les questions de façon à ce que les réponses, supposément "libre", aillent dans le sens voulu).

Bref, je vais de surprise en surprise avec ce petit ajout tout en bas loin loin loin ...!

Dire qu'a la base je croyais n'avoir même aucune réponse...


C a r d i n a l

1 août 2007

Où ?

Allo!

On est rendu en août... et oui, déjà. Avez-vous vu passer les 7 autres mois vous? Pas moi. J'ai un certain souvenir de juillet, un vague souvenir d'avril et quelques relent de janvier, mais à part ça, peu de chose en fait. Mais bon... essayons de vivre dans le présent (n'est-ce pas là ce qu'il faut dire?).

Hier soir, après m'être rendu compte que je n'avais rien fait pour souligner le deuxième anniversaire de mon blog, je suis aller chercher copies des mois que je n'avais pas encore en mode "local", et j'ai débuter la lecture de mes vieille entrée, histoire de trouver l'inspiration requise à une "revue de l'année" (n'est-ce pas cela qu'il faut faire?).

Plutôt que de me faire rire, comme ce fut le cas l'an passé, l'exercice m'a laissé sur une autre émotion, beaucoup moins agréable celle-là. En relisant de juillet à octobre (je suis rendu là), je ne me suis que peu reconnu. C'est peut-être juste mon "mood" du moment, mais j'ai trouvé que mes entrées, même les plus déprimes, faisait preuve de plus de... "légèreté". Comme si elles avaient toutes été une joie à écrire.

J'ai hâte de relire celles de cette année. Je veux voir si l'impression que j'ai "d'en avoir perdu" est fondée, où si c'est juste mon humeur plutôt... plate, des dernières semaines.

Aussi, je me suis rendu compte que j'ai vraiment eu une année 2006 bien remplie en évènement. Cette année, surtout après février, j'ai plus l'impression qu'il ne se passe rien. Pas de gros party, pas de grande déprime, pas de longue fiction... Encore une fois, la lecture m'en apprendra sûrement (j'espère vraiment).

Cette constatation m'a donné le goût de bouger plus. Je m'ennuie un peu de nos "roads trip". Je me demande si j'aurais le courage d'en faire un tout seul...? ... Hier, avant de dormir, je me suis mis à penser au "où?" et au "quoi?". Rien n'est ressorti pour le moment, mais je vais essayer de faire quelques recherches, juste au cas où...

Entre temps, j'ai confirmé ce matin ma présence pour la longue randonnée prévue les 10 et 11 août prochain au Cap-Éternitée (parc du Fjord du Saguenay). Je ne suis toujours pas convaincu que la forme va tenir, mais tant pis, je me lance. Faut que ça bouge ou sinon je ne passerai pas au travers de l'hiver!


Bon bien... sur ce, je vous souhaite une vie bien remplie, à commencer par maintenant!


C a r d i n a l