Qui suis-je ?

Qui suis-je? Bonne question; réponse impossible. Je suis ce que j'écris; je suis ce que je lis... voilà déjà un bon début!

31 octobre 2006

You're under arrest !

Bonjour !

Aujourd'hui, c'est l'halloween, et au bureau aussi.

Donc, ce matin, je saute dans la douche, j'me rase un "gasket de police", j'enfile mon T-Shirt "FBI" et j'me remplis les cheveux de gels! Pour le CB, le gun, la plaque, les lunettes fumées et l'écouteur à l'oreille droite, ça attendra l'arrivée au 50 place Crémazie.

Dans l'autobus, déjà je vois la différence ; les gens sont moins poli avec moi. Les "j'veux passer" sont plus secs. Les faufilages plus brusques. Tout ça à cause du look "hard" que je me suis donné. C'est un peu l'équivalent masculin antagoniste de la "bombe blonde" avec qui tout le monde est galant.

J'arrive au Q.G. : Victoire ! Je ne me déguise pas souvent, mais cette fois ce fut un franc succès ! Avec tous les accessoires en places, j'ai vraiment une gueule de tueur ! :D ! Il faut dire aussi que j'avais eu une répétition samedi (et oui, ce fameux soir à St-Henri), alors je savais ce qui manquait à mon attirail (meilleur gun, lunettes fumées, un peu plus de gel, attitude ...).

Ça c'est moi. Au QG, les collègues ont aussi fait des miracles avec une même base (le T-shirt et la casquette FBI standard). Il y a, en tout : un indiq', un "under-cover", un "agent-beigne", une agent des communications, un gars des stup' (avec "échantillons" sur lui), une couple de trainees, et une couple de "killer" (dont moi) !

N'empêche, c'est moi le plus evil d'la gagn !

Vous ne me croyez pas ...?
BANG !!! (vous êtes mort! :P! )


C a r d i n a l a.k.a. Agent Squirell

30 octobre 2006

Le foie

Bon matin !

Croyez-le ou non, même après 10 heures de sommeil, je suis encore fatigué ce matin. Ce n'est pas bien bien surprenant, puisque je me suis pas mal laissé aller samedi soir. Un peu trop même, je dirais...

Vous savez, je me suis déjà fait sortir d'un bar parce que j'était tellement saoul que je "fleurissait" même l'eau qui aurait dû me remettre d'aplomb. Et bien, samedi, je me suis fait sortir de la piste de danse parce que, parait-il (quoique je ne le pense pas personnellement), je n'était pas "safe" pour le matériel de sono !

Je ne peux pas vraiment blâmer mon hôte. Après tout, on ne se connait pas et il n'a aucune idée de ce dont je suis capable (ou incapable.. par la même occasion).

Parlant d'incapable, c'est un peu ce que je pense de moi ce matin (et toute la journée d'hier aussi... entre deux "mal de bloc"-éclair). Je ne suis pas très fier de moi. La raison ? Je vous raconte.

Dans la journée de samedi, je fût invité par un ami à l'accompagner à un party d'halloween. Je n'y connaitrait personne, mais, à ce qu'il parait, "ça me ferait du bien de rencontrer du nouveau monde". Susceptible, j'accepte.

A date, rien de bien extraordinaire. Là où ça dégénaire, c'est que, pour contrer ma gêne naturelle face à une horde d'étrangers, je ne connais qu'un seul truc infaillible : boire autour de 2 bierres en mois d'une heure. (...) Je sais, on peu appeler ça de l'alcoolisme (quoiqu'il doit y avoir un meilleur mot pour ça, l'alcoolisme ne se limitant pas aux événements sociaux). Le problème, c'est que je n'ai pas arrêté après deux (ou même trois, ce qui est une bonne moyenne pour moi), je me suis rendu à six(6) en deux heures (moyenne de 3 à l'heure), et donc, au lieu d'être détendu et d'avoir la jasette facile, j'ai été influençable et j'me suis garoché sur la piste de danse, en prenant pas mal trop de place (selon mes barêmes) et faisant un fou de moi par la même occasion.

Bref, ce n'est pas tant d'avoir fait un fou de moi qui me déçoit (on s'habitue à tout), mais c'est d'avoir eu desoin d'être presque (PRESQUE ok là !) malade pour le faire. J'ai vraiment besoin d'apprendre à m'intégrer autrement.

En attendant, tout ce que j'ai gagné c'était d'avoir mal aux cheveux hier (n'empêche, ça aide quand on joue à Cranium ;) ), et de me demander en "loop" continuel si je devrait prendre le risque de revoir un jour le monde qui était là samedi soir (60% du public était féminin).


Sur ce, j'essaie une autre façon d'oublier: le travail !


Bonne journée !


C a r d i n a l

27 octobre 2006

Jamais deux sans trois

Bonjour !

À la suite de mes récents blogs, j'ai vraiment pris goût à l'écriture de lettres officielles envers des instances ayant une certaine influence sur mon quotidien (l'ambiance sonore et le gaspillage de ressource pour la Ville, et l'efficacité dans les transports pour la STM). J'ai donc fait quelque recherche, et j'ai trouvé l'adresse électronique d'une autre de ces entités qui a une grande influence sur notre qualité de vie à tous : Dieu !

Je vous retranscrit ici, comme à mon habitude, le "copier-coller" de ma lettre virtuelle.

Comme à mon habitude, je vous tiendrai au courant du dossier, et je vous copierai toutes les réponses reçue en intégral.

Bonne journée !


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Bonjour !

Je suis, selon plusieurs, l'une de vos créatures. Je mène une petite vie, parfois drôle, parfois moins. Sans être un dévot, je crois ne pas être un menteur en affirmant que je me conforme à la plupart des usages et à l'essence des valeurs prôné par tes administrateurs.

Mais voilà, depuis quelques temps, je me pose des questions au sujet de votre création: L'humanité. En fait, ce que j'aimerais éclaircir, c'est ceci:

"Comment on est fait ?"

Je comprends que la question semble plutôt vague, et que la réponse doit bien prendre une fraction d'éternité à énoncer. Cependant, j'apprécierais si vous pouviez me donner des indices.

Tous les jours, je croise tout un tas de gens. Tous les jours, j'entends parler (un peu vaguement j'avoue) de ce qui se passe partout dans le monde. Je regarde tout ça et je suis perdu.

Chacun est infiniment différents, et pourtant on a tous pleins de points en commun.
C'est comme s'il n'y avait aucune règle, mais pourtant il est possible de prédire bon nombre de choses.

On peut entendre tout un tas d'horreur, puis voir quelqu'un poser un acte de pure générosité.
On peut lire des récits de héros bien réels, puis voire quelqu'un se cacher lâchement pour un rien.
On peut être touché par la misère d'une personne, puis détourner les yeux d'indifférences.

Le comportement d'un individu seul peut-être totalement différent de celui d'une foule.
Les êtres les plus puissants sont supportés loyalement par une foule de gens qui, pourtant, les méprises.
Le plus endurci des criminels est capable de s'émouvoir.


Bref, à quoi avez vous pensé en créant l'humanité? Quand je regarde les gens, je me demande si vous n'avez pas essayé (et probablement réussi) à créer une incarnation vivante et dynamique du concept de paradoxe.


Je répête donc ma question en quelques mots: Comment on est "fait" ?


Je vous remercie à l'avance pour toutes réponses que vous pourriez me fournir.


[Et j'ai signé ici]

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C a r d i n a l

23 octobre 2006

Mon devoir de citoyen !

Bonjour !

Vous aviez sans doute vu mon entrée où j'ai posé une question sur le site de la ville de Montréal. Cette semaine, je récidive sur un autre site, celui de la STM (Société de Transport de Montréal).

Je considère comme mon devoir de citoyen de m'adresser aux dirigeant quand quelque chose cloche. Et bien c'est ce que j'ai fait, cette fois pour signifier mon désir d'une solution pour améliorer le transport en commun sur le boulevard Pie IX (celui sur lequel je vis).

Pour vous mettre en contexte, disons que depuis que le pont de l'autoroute 19 est fermé (vous savez, le fameux viaduc), et bien c'est totalement bouché sur tous les autres pont de la rive nord, y compris le pont Pie IX. Donc, dans le trajet du retour jeudi le 19 et vendredi le 20 octobre, le trajet entre Jarry et Fleury m'a pris 60 minutes (chronométrés). Pour vous donner une petite idée, c'est le genre de trajet qui prends 5 minutes en voitures en dehors des heures de pointe et, surtout, je l'ai déjà fait en 40 minutes A PIEDS !!!

A noter aussi, pour le contexte, qu'il y a déjà eu une voie réservé aux autobus sur ce boulevard. C'était une voie "en sens inverse", avec des arrêts dans le millieu de la rue. La voie fut fermée en 2002 pour des raisons de sécuritée. Faut croire que, pour bien des gens, c'est ben ben difficile de traversé 3 voies sans se faire frapper (selon les dernières rumeurs, il y aurais eu 7 morts au total).

Voici donc la lettre du jour, envoyé directement à l'adresse courriel de la STM.

Un autre dossier chaud que je suivrai pour vous (et pour la multitude... ;) ) !

Bonne journée !


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[TITRE:] À quand le retour de la voie réservée sur Pie IX ?

Bonjour,

Je suis un utilisateur quotidien des lignes d'autobus 139 et 505 (Pie IX) depuis déjà plus de deux ans, et j'ai une question toute simple (qui requiers probablement une réponse complexe, mais je crois être capable de comprendre).

À quand le retour de la voie réservée sur ce grand axe qu'est la rue Pie IX ?!?

J'ai appris que la voie en sens inverse avait été fermé il y a plusieurs année pour des raisons de sécuritées. Je n'ai rien à redire à ce fait, mais je vois bien que cette artère aurais bien besoin d'un aménagement spécial pour améliorer le transport en commun. À plusieurs occasion, j'ai même pris l'habitude de descendre de l'autobus un arrêt plus tôt (à la 47 ieme rue), puisque le trajet à pieds est plus rapide que de demeurer à bord de l'autobus. La situation est encore pire depuis la fermeture de l'autoroute 19, où le trajet entre Jarry et Fleury m'a pris 60 minutes à deux reprises (jeudi et vendredi soir), alors que j'ai déjà fait ce trajet à pieds en 40 minutes (!!!).

Est-ce qu'il y a un plan de rechange ?


Merci à l'avance pour toute réponse que vous pourriez me fournir !


[À la fin, j'ai indiquer mon vrai nom, mon adresse complête, mon numéro de téléphone à la maison et mon adresse électronique]

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C a r d i n a l

18 octobre 2006

Shakespearien !

Bonsoir !

Cette semaine, c'est vraiment la semaine des bonnes histoires. Samedi, je suis aller voir "La Doublure". C'est vraiment une histoire d'amitié incroyable !! Ce soir, je suis aller voir "Agents Troubles" entre ami. C'est un film encore au ciné, alors il vous reste une chance avant sa disparition de quelques mois.

Ce qui m'est resté de ce film là, c'est un seul qualitatif : Shakespearien !! Sans vous conter de punch, c'est difficile d'en dire plus, sauf que c'est un film plein d'intrigue, de sang mais, surtout, de relations humaines.

C'est bien la première fois que je pense à ce sujet là d'un angle purement amical (contrairement à sentimental). C'est probablement parce que je suis aller voir le film avec un très bon ami, et que j'me suis pas aussi bien senti depuis très longtemps! (le tout sans une goutte d'alcool) ! Bref, j'ai vraiment trippé sur ma soirée.

En revenant (à pieds) du cinoche (jusqu'à l'auto), c'est là que j'ai le plus trippé. Vous savez, un bon moment, ce n'est pas nécessairement un moment "rempli". Bien souvent, comme je le dit souvent, c'est dans les petites choses qu'on trouve les plus grands bonheurs. Et bien ces quelques 10 minutes de jasette entre homme, en respirant cet air automnal, c'est le genre de p'tit bonheur qui me fait tripper.

La seule chose que je regrette, c'est que j'ai vraiment eu le gout de dire "hey, on s'en bois-tu une titte frette sul' perron"... mais j'l'ai pas fait. C'est poche comment on peu passer à coté des fois dans la vie. C'est pas se rentrer la tête dans l'sable, non, c'est juste... pas voir l'embranchement sur la route panoramique.

C'est vrai que, de passé d'un petit hamo de quelques centaines d'âme à une ile de 2 millions, ça change des choses. Il y a plus de monde à voir, plus de choses à faire. Alors parfois on se rends compte que l'on vois moins souvents certaines personne, forcément. Y'a aussi le boulot... mais j'la trouve poche cette excuse-là.

Bref, ce que je veux dire, c'est que même si je ne VOIS pas mes amis tous les jours, je PENSE à eux tous les jours. J'vous oubli pas gang ! Pis si ça prends une journée, une semaine ou un mois avant qu'on se retrouve, et ben ça n'en fera que plus à se dire !

Sur ce, j'ai peut être pas pris ma p'titte broue sur le perron, mais je lève quand même la bierre de l'amitié bien haut devant mon clavier en citant la phrase désormait célèbre...

"À une excellente soirée en excellente compagnie !" (cul sec !)


C a r d i n a l

12 octobre 2006

La vie est faites de grands troubles et de petits bonheurs

Bonsoir !

Comme je le dis en titre, la vie est faite de grand troubles, mais de petits bonheurs.
C'est exactement le reflet de ma vie ces dernières semaines.

En pas grand temps, j'me suis pratiquement engueuler avec un très bon amis, j'ai traité en poche une fille de la job, j'me suis fait réprimander par ma directrice, et j'me suis encore fourré en essayant de jouer les médiateurs. Rien de très très positif !

Mais, aller savoir pourquoi, je feel vraiment TOP depuis 2 jours ! J'ai clanché 2 dossiers à la job, j'me sens super optimiste pour l'autre projet (qui me déprimait SOLID! vendredi) et globalement j'ai repris confiance, en l'absence de mes 2 boss, en mes capacitées professionnelles. En plus, j'ai eu plein de petites attentions d'inconnues aujourd'hui !

La best, ça a été la fille de la 4-60. Je vous raconte.

J'était pris dans un bon boutte de mon livre courant (Le Rouge et le Noir), alors j'ai pas trop vu mon arrêt arriver. Tout d'un coup j'men rends compte, alors j'e saute sur mes pieds pour sortir. Devant moi, une dame d'un certain age décide de changer de banc (j'était dans l'fond des plancher bas), Le temps qu'elle prends pour se rassoir, c'est assez pour que la porte commence à se refermer. Ça à l'air de rien, mais la 4-60, c'est une express. Donc si je manque cet arrêt là, c'est un détour de quasiement une heure pour revenir sur mes pas.

Là où j'ai trippé, c'est que y'avais une jeune femme assez cute qui m'a retenu la porte de l'extérieur au bon moment ! :D ! C'est pas que c'est particulièrement compliqué, mais vous savez, ce n'est pas tout le monde qui l'aurait fait. D'habitude, les gens se précipitent littéralement dehors aux arrêts, alors le gros 20 dixièmes de secondes que ça m'a pris pour profiter de cette galanterie féminine, une fois remis dans le contexte, c'est pratiquement une éternitée ! D'où ma reconnaissance pour le geste et sa jolie initiatrice ! ;)

Pour tout vous dire, on m'a toujours décrit Montréal comme étant une ville où tout le monde se fout de tout le monde... c'est peut-être le hasard le plus improbable, c'est peut-être qu'on m'a raconté, passez moi l'expression, d'la boulshitte, ou alors c'est moi qui est plus ouvert sur le monde, mais tout concorde à contredire ce mauvais préjugé que je portait depuis tout jeune.


Bref, pour en revenir au sujet, c'est ce genre de petit bonheur que j'aime le plus ! C'est le genre qui transforme une routine en journée spéciale !

Je vous en souhaite plein !
: - J !


C a r d i n a l

11 octobre 2006

Les séquelles de Toronto

Allo !

Depuis quelques temps, je subis les effets "post-Toronto". Ceux-ci ce résument en trois parties: le gaming, le sommeil et, la couleur orange.

Coté gaming, c'est tout simple. D'avoir assité à un concert de musique de jeux (Play!) m'a tout simplement redonner le gout de jouer au Play...station. J'ai finalement fini final fantasy II (numérotation japonaise... en romain). Là, je suis en train de sombrer SOLID! dans le V (sorti au States 10 ans en retard... tout comme le II). C'est vraiment l'fun de voir les origines du jeux qui m'a fais acheter ma PS-One (Final Fantasy Tactics). Je trippe à revoir un système par "job" (Knigths, Black mages, Time Mages, Summoner, Dancer, Thiefs ...) ! :) J'essai fort de continuer à avoir une vie sociale, mais bon... ça, la job qui me fait revenir chez nous 1h plus tard que d'habitude à chaque soir et le prochain sujet, je commence à manquer de temps.

Pour le sommeil, c'est un peu plus subtil. Le fait est que, après 3 semaines, je suis toujours dans ma maudite grippe. Et comme je ne suis pas un grand partisant des pillules et autres médications, j'applique la bonne vieille méthode: "Du repos, beaucoup de liquide". Le hic!, c'est que, pendant le weekend à Toronto, la durée moyenne de mes nuits tournait autour de 5-6 heures, ce qui est clairement insufisant. Et donc, deux semaines plus tard, j'en suis toujours à me mettre au lit à 8h, et à 9 heures au plus tard c'est l'extinction des feux. Ça me donne de bonnes nuits de 9 heures et demie, mais on dirait que ce n'est jamais suffisant. En plus, ça me coupe des heures de gaming ! (je sais... ça fait accro ! :P )

La troisième séquelle vous semblera sans doute bien étrange, mais c'est celle de la couleur orange. Plus spécifiquement, je devrait dire la couleur "Tangerine". C'est que, voyez-vous, ce fameux samedi, en cette belle soirée de la dernière journée de novembre, nous cherchions un moyen de combattre la propension Torontoise à la platitude urbaine de fin de soirée. On est donc sorti au premier "bar" qu'on a rencontré en marchant au hasard: Le "Tangerine".

Déjà en voyant la porte en métal, les murs sans fenêtres, les bouncers sombres, je redoutais ce que j'allais y trouver. Mais comme le groupe avait adopté l'endroit, j'ai suivit. À l'intérieur, il y avait un "hall" du type 3x3 pieds, avec la caisse pour le "cover" (10$... ouch !). On paye, ou plutôt on paye à ma place (j'ai oublié de me retirer du cash flow), et on traverse le rideau noir.

Après avoir repris mon équilibre (y'avais 2 putins de marches connes que personne peu voir !), je jette un regard pour effectuer une reconnaissance visuelle de l'endroit. (...) Étrange... tout est sombre, et ce n'est pas parce qu'il n'y a pas beaucoup de lumière... on est tombé dans un bar exclusivement noir. Bon, j'exagère, il y avais 4 autres blanc: les 2 barmaids pis 2 autres filles. N'empêche, sur 150 personnes, on faisait quand même doubler la population blanche du coin juste à notre gang.

C'était spécial comme feeling ! Même si on se faisait pointer du doigts (littéralement), et que j'ai eu la trouille, la première demie-heure, qu'on se fasse sortir tête première, j'ai découvert un truc incroyable lors de cette soirée: il est possible d'oublier totalement où on est, suffit d'y mettre de la volontée. À partir de ça, j'ai même été capable de "danser" (ok, pas dans le mosh, mais quand même). Pour la première fois de ma vie, j'ai trippé à être dans un bar où on pouvais pas s'entendre penser.

Maintenant, chaque fois que je vois du orange (ou même du jaune ou du rouge tant qu'a y être), je repense à cette soirée mémorable au Tangerine, sur fond de musique de Led Zeppelin ....

*tangerine, tangerine,
Living reflection from a dream;
I was her love, she was my queen,
And now a thousand years between.



Tangerine, je ne t'oublierai jamais !


C a r d i n a l

6 octobre 2006

Lettre à la ville de Montréal

Bonjour !

Ce matin, je vous copie une lettre (électronique) que j'ai envoyé tout à l'heure à la ville de Montréal, par le biais de son site.

Je vous tiens au courant si j'ai une réponse ! ;)

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Bonjour,

J'aimerais comprendre comment la voirie décide du moment où il faut refaire un trottoir.

Je travaille actuellement coin Crémazie et St-Laurent, sous le feu nourris de vos mitrailleur-piqueur. Non pas que je me plaingne du bruit (non, ce n'est pas ça. Vaut mieux à 10h qu'en pleine nuit je vous l'accorde), mais je passe sur ce coin de rue tous les jours, et je n'ai jamais (JAMAIS) trouvé qu'il y avait matière à le refaire.

Que ce soit ce coin aujourd'hui, ou alors le coté nord au printemps, à chaque fois qu'une portion a été refaite, je n'ai jamais compris pourquoi. L'états des lieux ne l'ayant jamais justifié.

J'espère avoir été suffisemment poli (je me doute que ce n'est pas toujours le cas), et surtout avoir au moins un indice de réponse.

Je répête la question en quelques mots : "Comment est décidé le moment où un trottoir doit être refait ?"

Merci, bonne journée !

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C a r d i n a l

5 octobre 2006

Le blues d'octobre

Bonsoir...

Et oui! Octobre est à nos portes...

C'est un drôle de mois quand même ! D'un coté, c'est l'hiver qui s'annonce, froid et sombre, alors que de l'autre c'est l'été qui part en s'accordant quelques boutades. On sort les foulards, les "frocks" plus chaudes. Il y a même des journées où, finalement, on a chaud avec tout cet attirail !

Quand on pense à octobre, on pense automne, on pense arbres pleins de couleurs.

C'est comme les gens, les feuilles. Il y en a de tounes les couleurs : des jaunes, des rouges, des noirâtres, des vertes pâles. Il y en a qui s'attachent obstinément à l'arbre malgré le vent froid. Il y a celles qui se laissent désirer avant de finalement décrocher. Il y a celles qui se détachent à la moindre brise.

Quand vient le temps de quitter l'arbre, il y a aussi toutes sortes de feuilles. Il y a celles qui tombent pesamment au sol pour mourrir en paix sur le bord du boulevard surchargé de trafic. Il y a celles qui voguent quelques instants et se pose doucement sur l'herbe encore verte. Il y a aussi celles qui s'emportent loin, très loin, "where no leaf's has gone before".

Oh. Bien sûr, il y a tout un tas d'autres styles de feuilles. Après tout, leur destinée est influencée par le type d'arbre qui les as créées... où il s'est enraciné... la météo... l'action arbitraire d'autres créatures... les possibilitées sont infinie !

Ainsi est la vie... infinie... incomprise... imprévisible....



C a r d i n a l

3 octobre 2006

Un p'tit coup de fil amusant !

Re-bonsoir !

Faut je vous raconte ! :J

Connaissez-vous Valérie Coté ? (Je sais, je ne nomme jamais personne dans mon blog, mais... vous allez comprendre ! ;) ) Vous savez(?), c'est elle qui était au mont Orford le weekend dernier ?!! Non? Ça vous dit rien?

À mon grand regret, moi non plus ! Alors que je m'enlignais pour écrire un peu au sujet du MEGA-FULL-WOW-GEEK-TRIP-to-TORONTO, j'ai reçu un coup de fil. Le fait en soit est étrange, puisque très peu de gent m'apelle. La plupart de mes amis me pognent sur le net. Je décroche (non mais, j'suis poli quand même !). C'est une fille à l'autre bout, avec une assez jolie voix ! ;) Je croyais que c'était un autre sondage (mon autre coup de fil de la soirée), mais non !

Cette charmante demoiselle (charmante si l'on se fie à la voix), me dit "Salut [Cardinal]! C'est Valérie Coté ! Est-ce que tu me replaces ?". Sérieusement, si je connaissais quelqu'un ayant cette voix, je crois que je la replacerais. Quoique j'ai bien une collègue du même prénom, plutôt jolie, mais Coté n'est pas sa famille.

Finalement, j'opte pour l'honnêteté, et je dis que non, probablement pas. "Est-ce que tu étais au mont Orford ce weekend?" dit-elle. Non. Pas de chance, mauvais numéro... :(

Il y a une seule autre personne portant mon nom dans le botin, et c'est moi le second dans l'ordre. J'imagine qu'elle a appelé l'autre aussi, cherchant le beau mâle rencontré quelques jours plus tôt dans ce lieu pitoresque. Pas de chance. Quand on entends pareils sons, c'est toujours dommage qu'ils ne s'adressent pas à soit ! J'aurais peut-être dut mentir, ne serait-ce que pour en apprendre plus [;)]... mais ça aurait été chien pour l'autre [Card] que je connais pas. (que je connais pas...)

Ça me rapelle la fois, à Québec, ou 7 filles en costume de bain avais sonner à ma porte pour me demander un service ! ;)

...
Haaa... les femmes !


C a r d i n a l

Toronto 2006

Bonsoir !

Et oui, déjà mardi ! Après toutes les péripéties du weekend, et aussi celles du début de semaine, me revoilà actif sur le blog ! Je ne crois pas vous dresser un résumé du weekend à Toronto. Anyway, pas loin de la moitié de mes lecteurs était présents ! ;) Par contre, j'ai quand mêmes quelques trucs à dire !

D'abbords, la route ! Je ne sais pas si vous êtes de ceux qui aiment les longs voyages en chars,

(... pause téléphone)

Oubliez le sujet ! J'y reviendrai une autre fois, c'est trop drôle ! ;)


C a r d i n a l