Qui suis-je ?

Qui suis-je? Bonne question; réponse impossible. Je suis ce que j'écris; je suis ce que je lis... voilà déjà un bon début!

10 décembre 2009

La souris le dit, la sourie le cri, c'est ici que c'est écrit !

Bonjour !

 

Je me présente, je m'appelle Rémi.  Je suis une jolie petite sourie châtaigne dans la fleur de l'âge.  Je sais que c'est un nom étrange pour une sourie, mais ma mère avait beaucoup aimé ce nom.  Selon ce que j'ai compris, elle l'avait entendu un hiver alors qu'elle se réchauffait dans un cinéma.

 

Cet été, j'ai perdu ma famille lors d'un déménagement surprise.  Sans famille, j'ai erré dans la grande ville en me prélassant à l'ombre des herbes hautes de mon cartier.  Du moins, jusqu'à ce que novembre frappe.

 

La température baissant, j'ai du me réfugié dans des endroits plus chaud; sous le capot des voitures, près des lumières éclairant les commerces ou encore rasant de près les murs chauffé des habitations humaine.  Je sais que les humains n'aiment généralement pas les gens de mon espèce, alors autant que possible j'évite de les croiser.

 

Ma bonne résolution ne put, malheureusement, survivre à l'apparition de la neige.  C'est bien joli, tout ce blanc recouvrant le sale bitume, mais moi, je suis une sourie châtaigne; le blanc me rends par trop voyante et donc, attire sur moi des dangers de toutes sortes.  Je ne suis pas comme ces oiseaux qui changent de plumages en accord avec les saisons !  Je me suis donc résigné à entré, par un endroit que je préfère garder secret, dans l'une de ces grandes maison où vivent plusieurs humains, l'un par-dessus l'autre.

 

J'ai commencé par me promener au second étage, principalement parce qu'il y fait beaucoup plus chaud qu'au premier.  En plus, la nourriture m'y semblait plus abondante.  J'ai d'ailleurs vite compris pourquoi: trois humain partage l'espace.  Parmi eu, il y a une enfant - à en juger par sa taille - qui fait un vacarme du tonnerre.  Comme si ce n'était pas suffisant pour me faire peur, j'ai eu le malheur de me laisser voir une seule fois, et depuis elle s'amuse à courir après moi.  Rien qu'à y repenser j'ai des frissons dans la queue...(!)

 

Toute réflexion faite, je préfère encore le plancher froid du premier.  L'humain qui vis là est seul, et en plus il ne bouge pas beaucoup parce qu'il passe beaucoup de temps à regarder la télé avec un étrange objet plein de boutons dans les mains.  Pendant qu'il est occupé moi je peux me promener à mon aise dans les différentes pièces.

 

Hier, il m'a vu pour la première fois alors je me suis précipité dans un coin.  Il doit avoir l'instinct moins meurtrier que les autres parce que, au lieu de tout chambarder pour m'attraper, il a appuyé sur les boutons d'un autre appareil et s'est mis à parler pendant un bon moment, tout seul!  Les humains sont vraiment étranges...

 

Pendant qu'il parlait moi je regardais tomber les flocons par la gigantesque fenêtre donnant sur la rue.  Malgré tout ce blanc et tout ce froid, c'est quand même bien joli, l'hiver.

 

Je ne sais pas encore si je vais m'installer dans ce nouveau foyer.  Même s'il n'a montré aucun geste à proprement parlé hostile, je ne crois pas être en mesure d'apprivoiser cet humain.  Trop gros; trop lent; trop sauvage.  Entre temps, je profite tout de même de la (relative) chaleur du foyer.  De toute façon, quand j'ai trop froid aux pattes je vais me frotter  au système de chauffage de la pièce.

 

Bon bien...  sur ce, je vous souhaite de trouver un endroit accueillant où vivre dans l'intimité et le confort !

 

 

Rémi.

8 décembre 2009

Une p'tite femme

(...) 

Voulez-vous je vous dise, c'est dans des moments comme ça que j'aimerais biens avoir une p'tite femme...

 

... bon...  je commence encore par la fin.

 

 

Le (troisième) pire viens de m'arriver à la job:  on me demande de faire quelque chose que je juge (en toute modestie) inutile et contre-productif.  Moi ça me purge...

 

Dans ce genre de moment, j'aimerais bien pouvoir retourner à la maison, raconter mes malheurs à quelqu'un qui même et me blottir dans des bras chaud.

 

...

Un sage a dit que le contraire de l'amour n'était pas la haine, mais l'égoïsme...

 

...

 

...

 

...paradoxe.

 

 

C a r d i n a l

4 décembre 2009

La blague du jour !

Bonjour !

 

Voici la blague du jour, tel que lue dans le dernier roman de Daniel Pennac.

 

"Connaissez-vous le seul moyen de faire rire le bon dieu ? (...) Racontez-lui vos projets."

 

*pou-toum tiss!* :-J !

 

 

Moi je la trouve très drôle !

(Bon...  je sais...  y'a surement un peu de contexte là-dedans...)

 

 

Bonne journée !

 

 

C a r d i n a l

1 décembre 2009

Réflexion sur la pensée du jour

Bonjour !

 

Au bureau, deux personnes se relaient afin de nous envoyer "La pensée du jour".  Au début, je les lisais pas mal toutes mais, avec le temps, maintenant je les efface presqu'automatiquement...  sauf ce matin.

 

Voici la phrase:

 

"L'explication du malheur de bien des gens, c'est qu'ils ont le temps de se demander s'ils sont heureux ou s'ils ne le sont pas."

 

Comme, visiblement, j'ai un peu trop de temps à moi dernièrement, je me suis mis à réfléchir.  (Et oui, ça m'arrive!  :-P! )  Dans le fonds, je suis à moitié d'accords avec la "philosophie"...  mais pas totalement.  Par contre, c'est un sujet intéressant de réflexion ! :-)

 

Là où je suis d'accord, c'est que, effectivement, quand on a beaucoup de choses à faire, on n'a pas le temps de se rendre compte qu'on pourrait, ou pas, être malheureux.  En plus, selon plein de monde (crédibles...  le débat est ouvert), une vie remplie est gage de bonheur.

 

Là où je suis moins d'accords, c'est que, justement, quand on n'a pas le temps de se poser la question, comment on fait pour connaître notre "niveau de bonheur" ?  Peut-être que l'on noie notre malheur dans une série d'activités, come d'autre l'oublie dans l'alcool !

 

C'est pas net tout ça !

 

Un autre niveau de la phrase se situe dans la nature humaine même (du moins celle que je perçois).  Bien des gens aime le malheur.  On aime chiâler politique, chiâler sport, chiâler économie...   donc, partant de ça, pourquoi pas chiâler sur notre propre vie ?  Selon ce principe, même quelqu'un de foncièrement heureux trouverait sûrement à redire, s'il s'en donne le temps, à propos de son propre bonheur.  Sûrement que, après réflexion, il trouverait quelque chose, quelqu'un, un contexte, une idée, une aptitude... - bref n'importe quoi - qui lui manque.

 

Bien sur, il y a ceux qui sont tellement heureux qu'ils n'ont même pas le gout de chiâler.  Pour ces (rare) cas, j'aurais tendance à les placer dans la catégorie "Exceptions qui confirment la règle".

 

 

...

Ouais...  c'est fou ce qu'on peut avoir à dire quand tout ce que l'on veut, dans le fond, c'est entendre sa propre voix (...  ou, dans ce cas-ci, lire ses propres lignes...)

 

 

Sur ce... Joyeux Noel ! (Et oui, on est en décembre !!)

 

 

C a r d i n a l