Qui suis-je ?

Qui suis-je? Bonne question; réponse impossible. Je suis ce que j'écris; je suis ce que je lis... voilà déjà un bon début!

31 août 2006

Le rêve

Bonjour !

Aujourd'hui, je vous fait parvenir le récit d'un rêve que j'ai eu... mercredi ou jeudi dernier je crois. J'ai essayé de ne pas trop le romancer, mais bien de mettre juste ce que j'ai vu et pensé à ce moment là, sans ajouter les analyses que j'ai fait par la suite.

J'était vraiment mistifé en me réveillant le matin. Tellement, que j'ai cru à une inspiration divine pour la création d'une histoire bien à moi (prétentieux, je sais). J'ai découvert certains liens plus tard, mais ça je les dirai pas.... ;P ! (pas tout de suite du moins).

Dans le rêve original, il y avait un "Acte III", mais il était trop court et trop dénué de liens pour que je le mette ici. Peut-être plus tard...

Bon... place au récit ! Enjoy !

C a r d i n a l

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ACTE I

Je suis dans une pièce en désordre. Ce n'est ni l'éclairage, ni le mobilier qui y font défaut, seulement l'ordre. Il n'y a toutefois aucune fenêtre. On pourrait se croire chez un antiquaire, à voir tout ce bric-à-brac traînant le long de chaque murs, si ce n'est que le centre de la pièce soit parfaitement dégagé. Les couloirs entourent les pièces, à la manière d'un énorme labyrinthe. Ils sont suffisamment large pour laisser passer deux adultes de front, et ce malgré l'encombrement similaire aux différentes pièces.

Je ne suis pas seul. En fait, il y a tout un tas de gens qui s'affaire un peu partout. À quoi? Aucune idée! Ils ne sont ni méfiant ni curieux. Il n'est pas difficile d'être l'un des leurs. Il suffit pour cela d'être là, au même endroit, et c'est tout. Ce n'est pas à proprement parler un foule. La densité semble être celle d'une maison abritant une famille nombreuse. Le niveau sonore ambiant est toutefois plus bas qu'on s'y attendrait dans un lieu habité.

Je me promène parmi ces gens, parmi ces objets, dans ces couloirs large éclairés on-ne-sait-trop-comment, sans but précis. Je ne recherche rien. Je n'ai pas de destination précise, ni d'intérêt marqué pour ce que je rencontre.

Puis, un faible son se fait entendre. C'est une sorte de sirène ayant eu un extinction de voix: rauque, grave, lente et murmurante. À ce signal, tout le monde réagit. Comparé au calme général précédent, l'état de la foule prend des allures d'émeute. Dans un ordre relatif, tous ceux présents se précipitent au coeur des débris jonchant les coins et recoins du couloir dans lequel je me trouve.

Sans même me douter de ce qui se passe, je suit le conseil que me donne cette agitation et je plonge sous une table qui se trouve à ma gauche, m'enfonçant le plus loin possible, derrière un amas composé d'une simple chaise renversée et d'un long bout de bois placé de travers. Mon abri est pathétique. Toute personne passant à mois de vingt mètres m'apercevrait sans aucune difficulté, mais comme c'est tout ce que je trouve pour l'instant, je me mets en boule et, sans même savoir quoi, j'attends...

Au début, rien d'anormal. Soudainement, alors que j'essaie de voir un peu plus loin, une bête affreuse surgit devant ma cachette improvisée. Elle à l'allure d'un chien géant, sauf qu'au lieu de poil, sa peau est noire, nue et dure, un peu comme celle d'un lézard préhistorique. Sa gueule est aussi large que sont corps, et autrement plus terrifiante. Elle à le museau aplatit et des crocs énormes, à moitié aussi long que la hauteur de sa tête ce qui fait que, quand elle ouvre la bouche, on ne vois que deux rangées de dents humides, surmontée de gros yeux sombres et menaçants. Son cri est entre l'hystérie et l'horreur pure, son effet garanti !

Je me demande pourquoi je ne suis pas encore mort... Après tout, à voir la taille de ce monstre, il est clair qu'il aurait put fracasser le maigre obstacle qui le sépare de ma pauvre carcasse tremblante, pathétiquement recroquevillée le plus loin possible du danger. La dernière chose que je vois, c'est cette bête énorme tentant de trouver un trou à sa taille pour me croquer vif. Puis, tout devient noir.


ACTE II

Je me réveille dans une grande chambre, sans lit. Je suis allongé sur des coussins. La pièce est assez grande pour qu'une demi-douzaine de personne s'y trouve, sans pour autant être à l'étroit. Parmi les gens présents, il y a un homme dans la trentaine, pas très grand. Il me donne l'impression d'avoir... une sorte de position d'autorité, parmi toutes les personnes présentes.

A ma question muette, il répond que je suis dans un lieu immense. Ici, il n'y a pas de sortie. Quelqu'un pourrait marcher des jours et des jours sans jamais passer deux fois par le même endroit. Sans être maltraités, nous somme dans une sorte de prison. On ne sait pas qui sont les responsables de cet endroit, mais tout le monde en connaît les geôliers : ces créatures aux allures de chiens préhistoriques. J'apprends qu'il y a deux espèces distinctes parmi les créatures qui rodent au son de l'alarme: les court-museaux (que j'ai déjà rencontré), et les long-museaux. Les premiers sont les plus féroces.

J'apprends aussi qu'un signal précède toujours l'arrivée des chiens. Cependant, le signal est très faible et parfois, on ne l'entend pas toujours à temps pour courir aux abris. C'est pour cette raison que personne ne fait beaucoup de bruit.

Alors qu'il me parle, on entend le faible bruit du signal. Avec précipitation, presque avec panique, le chef ordonne que l'on ferme la porte de la pièce, tout en pestant que nous soyons si nombreux au même endroit. Quelque chose dans sa voix me dit que l'on est en danger, un réel danger. Tout le monde reste immobile, dans le silence le plus complet. Je me surprends à lancer une prière à l'infini. Si l'espace restreint de mon premier abris m'a apporté une protection suffisante, qu'en est-il de cette pièce close? Après tout, si le chien n'a pus pousser une simple chaise, comment peut-il enfoncé une porte? Étrangement, ces réflexions ne me rassurent guère.

Après ce qui sembla être une éternité d'attente (qui n'a dus être que d'une dizaine de secondes), j'entends des bruits de l'autre coté de la porte. Je suis placé juste à coté, du coté gauche. Soudain, je vois quelque chose passer au travers de la serrure de la porte et se matérialisé juste devant moi. C'est un des chiens dont on m'a parlé, un de ceux aux longs museaux. Il a réussi à traverser, semble-t-il, en réduisant sa masse à une seule dimension, pour ensuite passer dans la serrure. Tout le monde est terrifié, et avec raison, il n'y a aucun abri où nous sommes. Le chien prend quelques secondes pour nous observer. Ça y est, on est foutu.

Tout à coups, sortant de nul pas, d'autres êtres entre dans la pièce. Ce ne sont pas d'autres chiens, mais des formes fantomatiques à apparence humaine. Contrairement au chien, ces fantômes entrèrent dans la pièce en passant à travers le mur, en face de moi, tout simplement. L'un deux, celui de tête, sortit une arme ressemblant à un cimeterre et trancha le chien en deux à la auteur des épaules ; La bêtes disparut en fumée.

Le danger passé, nos sauveteurs, ils était quatre, s'approchent. J'apprends qu'on les appelle "les anges". Ce sont les seuls alliés que les gens aient dans cette prison. Ils peuvent entrer et sortir de ce lieu mais, pour une raison obscure, leurs interventions sont rares. J'apprends aussi que celui que j'avais identifié comme le chef est le leader d'un mouvement qui a pour but de libérer tous les prisonniers. Ce but ne pourra être atteint en un jour, mais ce groupe travaille dans l'ombre, lentement mais sûrement.

Pendant la discussion, il me semble comprendre qu'il est possible de "devenir" un ange. Il existe une façon de se séparer de son corps et ainsi passer à cette existence éthérée. Comment est-ce possible?

Sur cette dernière question, je sombre à nouveau dans le noir.

1 commentaire:

Anonyme a dit...

WoW!

C'est pas mal bien écrit. Ça contraste vraiment avec le genre de texte que tu écris habituellement. On pourrait penser que tu n'en es pas l'auteur. Alors bravo! J'aime bien l'histoire aussi, on pourrait avoir une suite?