Qui suis-je ?

Qui suis-je? Bonne question; réponse impossible. Je suis ce que j'écris; je suis ce que je lis... voilà déjà un bon début!

5 juin 2008

Suite et fin de mes mémoires d'un périple...

Bonjour !

 

Ouais...  si je raconte tout de mon périple dans mon blog, est-ce que ça va me vider la tête de tous mes bons souvenirs? J'ose espérer que non!

 

Donc, comme je disais, le lundi je suis revenu au centre-ville par bus.  Comme je ne connais pas trop les trajets, j'ai quand même pas mal marché après, mais au moins ça me faisais faire un bout!

 

De retour à l'hôtel, j'ai décidé que je ne bougerais plus.  Je sais, il y a plein de choses à faire là-bas, et même plein qui justifierons éventuellement un autre voyage, mais parmi les choses à faire, il y a aussi "S'éfouarer confo à l'hôtel".  Bon... il y a aussi que la veille je suis quand même sorti me chercher des "plaster" et, tant qu'a y être, j'ai même essayé de combattre le décalage horaire en ingurgitant un café noir et une cannette de "Monster"...  mais sans succès.  Alors coté espoir de pouvoir grouiller, c'était plutôt mince...  alors j'ai continué mon marathon-télé! :J  N'empêche, maudit que j'ai bien dormis dans cette chambre là! (Photo à l'appui! ;J)

 

Mardi matin, grand jour!!  C'est le jour où j'embarquais dans le train pour le cœur du voyage: La traversée du Canada.  En avion, on ne vois pas grands choses, mais j'avais de forts espoirs pour le train! :J

 

Mai avant de partir, vers 18h00, il fallait bien tuer le temps quelque part (je devais quitter l'hôtel pour midi), alors je me suis trouvé une bibliothèque publique pas trop loin de la gare, à la frontière du Chinatown.  C'était très différent comme journée.  Après deux jours de "touriste", là j'étais en plein "local", dans une toute petite bibli situé dans un vieil immeuble - à l'architecture intéressante néanmoins - en plein cartier plutôt pauvre.  Il y avait des gens étranges, d'autres moins, mais peu importe, c'est aussi ça le monde; et ça vaut la peine d'y ouvrir les yeux.  À ce qu'on m'avait raconté, Vancouver est le paradis de l'itinérance - principalement en raison de ses hivers très chaud - et on m'avais pointé le cartier où je suis allé comme l'un des moins recommandable.  Moi c'était pas trop pire, j'étais juste à la frontière...  donc encore potable. 

 

D'ailleurs, parlant d'itinérance, le lundi matin (il pleuvait), il y avait quelqu'un de coucher sur le porche d'une église en face de mon hôtel...

 

...

Bref, après quelques heures de lecture, j'ai marché jusqu'a la gare pour attendre le train.  Le building de la gare est assez impressionnant, un peu comme celui de Montréal reconverti en SAQ, avec de hauts plafonds, et une architecture d'un autre siècle.  Avant d'embarquer dans le train, j'ai essayé de jaser un peu avec d'autres gens qui attendais aussi - dont un vieux monsieur de 4x21 ans - mais je me suis vite rendu compte que mon anglais n'était pas aussi bon que je croyais et que, combiner avec mon cruel manque de pratique face à des inconnus, c'était assez difficile.

 

Finalement, on embarque!

 

Dans le train, tout à l'air petit.  Même le train qui, au départ, me semblait immense (autour de 25 wagons et 3 locomotives), deviens ridiculement petit devant l'ampleur des paysages qui ont défilé pendant tout près de 4 jours à travers les fenêtres.  À quelques reprise, il a fallu que je me dise que les fenêtres ne sont pas des écrans de télé, et que ce que l'on y voit, c'est vraiment ce pays dans lequel on vit. 

 

D'ailleurs, une chance qu'on arrêtait de temps en temps - entre 15 et 45 minutes - pour sortir un peu dehors, mais même là on est parfois tellement habitué à regarder des images virtuelles, que j'avais de la misère à en croire mes propre yeux.  Au pied de chaque montagne, à la lisière de chaque forêt et sur les rives de chaque rivières, j'avais le gout d'aller plus près, jusqu'a me fondre dans ce décors grandiose que la nature, mais aussi la civilisation, nous offre.

 

...

Pour en revenir à un peu de chronologie, je dirais que j'ai vite fait le tour de ma chambre (Photos à l'appuis! ;J).  Pour le souper (aka "diner" en anglais), je me suis aussi très vite rendu compte que la publicité de VIA sur la nourriture à bords de ses trains était parfaitement fondé: c'était effectivement de la haute gastronomie.  D'ailleurs, tant qu'a moi, même si c'était juste pour la bouffe, le voyage en train vaudrait le détour!!  Toujours 4 choix de repas, plusieurs choix de dessert et d'entrées, le tout invariablement succulent et abondant.  Mon premier dessert (même si je n'avais vraiment pas faim, je ne pouvais pas passer à coté d'un dessert après un repas aussi savoureux), mon premier dessert donc à été un "cheese cake", tellement bon qu'on ne pouvait pas en prendre une bouchée sans fermer les yeux de plaisirs.  C'est par le fait même ce que j'ai fait tout de suite après, parce qu'avec le décalage, il était déjà passé minuit trente (heure du Québec) quand je suis sorti de table.

 

De retour à ma chambre, j'ai pus apprécié l'efficacité de la configuration.  Avec un mécanisme tout ce qu'il y a de plus simple, j'ai installé mon lit, et j'ai dormis d'un sommeil profond.

 

Le lendemain matin, on était encore au cœur des rocheuse, à quelques heures de Jasper.  S'il y a une autre chose à retenir du train, c'est que quelqu'un qui ferait le voyage juste pour profiter du confort des chambres; pour dormir sur un matelas confortable, recouvert d'une couette juste assez chaude, et bercé tranquillement par le roulis du train; et bien ça, aussi, vaudrait amplement le détour.  En fait, pour vous résumer, je ne me souviens pas avoir aussi bien dormis depuis longtemps.  D'ailleurs, ma nuit à l'hôtel à Toronto a été horrible et, depuis deux semaines que je suis de retours à la maison, mon propre lit me semble inconfortable en comparaison.  C'est toute une expérience!!

 

Moment l'fun: En me réveillant, j'ai ouvert un peu la toile de la fenêtre (très pratique, elle isole même la cabine du froid et du bruit!!), et il n'a pas fallu longtemps pour que je voie un gros ours brun (Grizzli?) assit sur son gros derrière à coté de la voie, attendant patiemment que ce gros serpent de métal ou`je me trouvais lui laisse enfin la place pour traverser!  :)

(Aucune photos à l'appuis; je ne dors pas avec mon appareil autour du cou! ;P)

 

(...pause...)

 

Les jours en train se sont suivis, chacun apportant son petit quelque chose d'intéressant.  D'ailleurs, le récit en serait flou, parce que je ne me souviens plus quoi est arrivé quand rendu où.  Mais ce que je peux vous dire, c'est que ce n'est pas pour rien que j'ai pris plus de 500 photos!!  Tout est beau, tout à sont charme, autant au dehors qu'a l'intérieur même du train.  Le personnel était très l'fun aussi (incluant la deuxième garde à partir de Winnipeg).

 

J'ai parlé avec des Gaspésien émigrés en d'Ontario, une madame qui savait pratiquement tout du trajet, une australienne à l'humour comme je l'aime, une dame de L.A. qui faisait le tour de l'Amérique en compagnie d'une plus jeune, de Portland, amatrice de série télé...  tout ce monde là m'a apprit un petit quelque chose.

 

En arrivant à Montréal en train, on a une superbe vue du centre-ville!  C'était une belle journée pour revenir.  Depuis ce temps-là, j'en parle à tout le monde, et ça me fait revivre chaque moment une seconde (et troisième...  et quatrième...)  fois!

 

 

COTE CARDINAL:  *****; 10/10 !!

 

 

Sur ce, je vous souhaite à tous ce genre d'aventure, ou toute autre qui vous tient à cœur mais que vous repoussez...  peu importe la raison!

 

 

"L'important, ce n'est pas la destination, c'est le voyage."

...

"La vie est un voyage dont la destination est la mort."

 

 

C a r d i n a l

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