Une histoire d'amour

Bonjour !

Il y a des soirées comme ça où tout tient du rêve !

Vendredi soir, c'était le fameux party annuel de ma job. A chaque année c'est un peu différent, mais en même temps c'est un peu pareil. Cette fois là, ce fut incroyable.

Vous le savez, je ne suis pas vraiment du type danseur. Bon... j'ai eu mes soirées mais, la plus part du temps, je suis plutôt du genre à regarder les autres. Ce ne fut pas différents cette fois-ci... sauf qu'au lieu de rester tout seul dans mon coin, je me suis dis que ça serais bien, pour une fois, de parler avec quelques jolies dames qui ne me sont pas inconnue, mais à qui je n'ose pas trop jaser la plus part du temps. Je crois même m'être pas trop mal débrouillé coté-tables.


Alors que cessait (enfin!) le groupe, et que commençait le DJ, il y avait pas mal de gens de parti, surtout les plus vieux, je dirais. C'est l'heure des mélanges. Quand, sur les 10, il ne reste que 3-4 personnes par tables, ça serait con de rester chacun à notre place du souper ! À un moment donné, j'ai vraiment pogné le fixe sur l'épaule d'une fille qui jasais avec quelqu'un de notre gang. Ça a l'air peut-être con, mais moi je trouve ça VRAIMENT sexy. J'ai dû avoir l'air pas trop trop subtil, parce que ça a pas été trop long que les commentaires du genre "ouais F... , on te pensait plus gêné que ça!" on commencé.

C'est peut-être la boutade, c'est peut-être que j'en ai eu mare d'être tout seul, mais j'me suis mis à jaser avec eux autres, ne serais-ce que par orgueil, pour leur prouver le contraire. Après un certain temps (que j'ai pas vu passé), je me suis retrouvé tout seul avec la fille, à jaser de tout et de rien; de passion, de p'tits bonheur de la vie, de voyages... J'ai jamais eu autant de chose à dire (en particulier à une femme) et surtout, je n'ai jamais pris autant plaisir à écouter. Bon, vous me connaissez, j'suis du genre à toujours couper la parole pour mettre mon grain de sel, mais là, d'entendre parler de lieux exotiques, de gens complètement différents, de plein de choses vraiment intéressantes, bref, j'me suis laissé emporter. En plus, elle avait une voix vraiment agréable. Pas le genre à se concentrer sur la musique et à ne pas écouter les mots, comme j'en ai déjà entendu à Québec, mais juste assez musicale pour que le ravissement soit à la fois auditif et visuel.

De fil en aiguille, comme ça, on s'est ramassé pas mal tout seul dans la salle. Il commençait à être pas mal tard, mais comme ni elle ni moi on était vraiment fatigué, on s'est taper un brin de transport pour faire un p'tit stop bouffe dans un McDo (pas que j'aime tant ça, mais à cette heure là, c'est pas mal tout ce qu'il reste d'ouvert... pis les frites sont bonnes ! :J). On continuait à avoir pas mal de fun! Je me rappelle qu'une partie de moi se demandait bien qui avait pris le contrôle de mon corps pour que je ne me sois pas sauvé en courrant à la première occasion. J'ai déjà eu ce genre de feeling là (dans ma fin de semaine spécial K), mais ça n'a jamais duré aussi longtemps.

Comme le McDo c'est pas très confo, et que la conversation prenait un tour un peu plus personnel (disons), on a fini par marcher jusque chez elle (ouais, j'ai toujours rêver de pouvoir reconduire une fille jusque chez elle, comme dans les vieux film :J !). En arrivant en bas de son escalier, je sais pas ce qu'il ma pris, j'devais être vraiment en manque ou je sais pas quoi, mais je me suis penché vers elle pour lui donner un traditionnel bec sur la joue, mais à la dernière seconde j'ai bifurqué pour lui caresser la joue du bout du nez, vous savez, en suivant l'arrête de la mâchoire jusqu'a l'oreille. C'est tout ce que je demandais moi; il y a tellement longtemps que je n'ai pas touché à une femme (autrement qu'en lui serrant la main)... et elle sentait tellement bon... je n'étais plus le gars qui n'ose pas, je suis devenu audacieux.

Au lieu d'un recul (que la partie casanière et masochiste de moi souhaitait presque), elle est restée tout près, me rendant la caresse... puis on s'est embrassé... Je sais, c'est une quote, mais ses lèvres avait vraiment "le goût de la première gorgée de vin après la traversé d'un désert" (et, métaphoriquement, c'est effectivement le cas). La voix raisonnable dans ma tête était maintenant rendue très loin; en fait, elle n'existait plus. N'écoutant carrément que mes hormones affamées, je suis monté... en haut... chez elle.

La partie qui suit, même si j'ai dis que j'écris tout dans mon blog, ça ne vous concerne pas. ;J

Présentement, je suis debout, dans son appart. Elle, elle est crevée; moi, je n'arrive pas à dormir, ben trop énervé par tout ce qui c’est passé ! Je suis devant son ordinateur; il fallait que je partage ce moment de bonheur afin d'être capable de trouver assez de paix pour dormir.

... voilà, je commence à me calmer un peu. J'y retourne. Il n'y a pas plus grand plaisir à mes yeux que de regarder une jolie femme dormir, puis, doucement, se glisser auprès d'elle et savourer pleinement ce moment de rêve.

Bonne nuit... à vous aussi ! :J


C a r d i n a l