Le couloir deux

Bonsoir

Cette semaine, j'ai réalisé que j'ai eu tort (comme quoi tout arrive), de dire que tout s'écrit. J'ai trouvé le sujet parfait. Et puisque qu'il ne s'écrit pas, je le garderai, soit pour moi-même, soit pour un autre mode de communication que l'écrit.

En attendant, comme le besoin d'écrire est toujours présent, c'est tout un casse tête de continuer à publier des entrées dans mon blog. Alors, pour me changer les idée - mais surtout pour faire quelque chose de "nouveau", je suis aller à la piscine en fin de soirée. J'en reviens à peine.

En gros, j'y suis resté une bonne demie-heure. Ce n'est pas autant que lors de mon initiation, mais c'était suffisant pour que je revienne tout mollo, avait l'effet physique sur la conduite automobile d'une bonne bière dans le corps. Il faut dire que, à l'époque, nous étions deux, alors le 90 minutes a passé plus vite (surtout que la vue était autrement plus belle cette soirée là... mais je garde espoir pour l'avenir ;) ).

Ce qui m'a la plus frappé ce soir, c'est le gars du couloir deux (2). Je suis arrivé il était là, et je suis reparti il était encore là. Tout le long il a fait des longueurs... sans break. Pas une fois je ne l'ai vu souffler, même 5 secondes, entre deux aller-retour. Si on additionne la distance qu'il a parcouru seulement aujourd'hui, sûrement qu'il aurait put se rendre au centre-ville (très légère exagération... ;) )! Impressionnant !!

Juste à coté, dans le couloir un (1), il y avait moi, avec mes 6 petites longueurs longuement entrecoupée de pauses, d'exercices divers; de relaxation pure bercé par des tonnes d'eau.

Tout en applaudissant la forme physique du gars (qui était somme toute assez enveloppé en fin de compte), je N'ai PAS succombé à la tentation de m'appitoyer sur la mienne. Néanmoins, je vais sûrement y retourner, car cette douce sensation d'être à la fois éveillé et endormi me plait.

Et qui sait, peut-être qu'un jours je couvrirai la distance jusque... disons.. au pont ! :J


Sur ce, bonne nuit !


C a r d i n a l