Qui suis-je ?

Qui suis-je? Bonne question; réponse impossible. Je suis ce que j'écris; je suis ce que je lis... voilà déjà un bon début!

11 octobre 2006

Les séquelles de Toronto

Allo !

Depuis quelques temps, je subis les effets "post-Toronto". Ceux-ci ce résument en trois parties: le gaming, le sommeil et, la couleur orange.

Coté gaming, c'est tout simple. D'avoir assité à un concert de musique de jeux (Play!) m'a tout simplement redonner le gout de jouer au Play...station. J'ai finalement fini final fantasy II (numérotation japonaise... en romain). Là, je suis en train de sombrer SOLID! dans le V (sorti au States 10 ans en retard... tout comme le II). C'est vraiment l'fun de voir les origines du jeux qui m'a fais acheter ma PS-One (Final Fantasy Tactics). Je trippe à revoir un système par "job" (Knigths, Black mages, Time Mages, Summoner, Dancer, Thiefs ...) ! :) J'essai fort de continuer à avoir une vie sociale, mais bon... ça, la job qui me fait revenir chez nous 1h plus tard que d'habitude à chaque soir et le prochain sujet, je commence à manquer de temps.

Pour le sommeil, c'est un peu plus subtil. Le fait est que, après 3 semaines, je suis toujours dans ma maudite grippe. Et comme je ne suis pas un grand partisant des pillules et autres médications, j'applique la bonne vieille méthode: "Du repos, beaucoup de liquide". Le hic!, c'est que, pendant le weekend à Toronto, la durée moyenne de mes nuits tournait autour de 5-6 heures, ce qui est clairement insufisant. Et donc, deux semaines plus tard, j'en suis toujours à me mettre au lit à 8h, et à 9 heures au plus tard c'est l'extinction des feux. Ça me donne de bonnes nuits de 9 heures et demie, mais on dirait que ce n'est jamais suffisant. En plus, ça me coupe des heures de gaming ! (je sais... ça fait accro ! :P )

La troisième séquelle vous semblera sans doute bien étrange, mais c'est celle de la couleur orange. Plus spécifiquement, je devrait dire la couleur "Tangerine". C'est que, voyez-vous, ce fameux samedi, en cette belle soirée de la dernière journée de novembre, nous cherchions un moyen de combattre la propension Torontoise à la platitude urbaine de fin de soirée. On est donc sorti au premier "bar" qu'on a rencontré en marchant au hasard: Le "Tangerine".

Déjà en voyant la porte en métal, les murs sans fenêtres, les bouncers sombres, je redoutais ce que j'allais y trouver. Mais comme le groupe avait adopté l'endroit, j'ai suivit. À l'intérieur, il y avait un "hall" du type 3x3 pieds, avec la caisse pour le "cover" (10$... ouch !). On paye, ou plutôt on paye à ma place (j'ai oublié de me retirer du cash flow), et on traverse le rideau noir.

Après avoir repris mon équilibre (y'avais 2 putins de marches connes que personne peu voir !), je jette un regard pour effectuer une reconnaissance visuelle de l'endroit. (...) Étrange... tout est sombre, et ce n'est pas parce qu'il n'y a pas beaucoup de lumière... on est tombé dans un bar exclusivement noir. Bon, j'exagère, il y avais 4 autres blanc: les 2 barmaids pis 2 autres filles. N'empêche, sur 150 personnes, on faisait quand même doubler la population blanche du coin juste à notre gang.

C'était spécial comme feeling ! Même si on se faisait pointer du doigts (littéralement), et que j'ai eu la trouille, la première demie-heure, qu'on se fasse sortir tête première, j'ai découvert un truc incroyable lors de cette soirée: il est possible d'oublier totalement où on est, suffit d'y mettre de la volontée. À partir de ça, j'ai même été capable de "danser" (ok, pas dans le mosh, mais quand même). Pour la première fois de ma vie, j'ai trippé à être dans un bar où on pouvais pas s'entendre penser.

Maintenant, chaque fois que je vois du orange (ou même du jaune ou du rouge tant qu'a y être), je repense à cette soirée mémorable au Tangerine, sur fond de musique de Led Zeppelin ....

*tangerine, tangerine,
Living reflection from a dream;
I was her love, she was my queen,
And now a thousand years between.



Tangerine, je ne t'oublierai jamais !


C a r d i n a l

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