Qui suis-je ?

Qui suis-je? Bonne question; réponse impossible. Je suis ce que j'écris; je suis ce que je lis... voilà déjà un bon début!

23 juin 2007

Les gens

Bonjour !

Un sujet dont je voulais parler, c'est des gens que j'ai croisé cette semaine.

Le fait d'avoir eu un petit accident, quoiqu'assez mineur, m'a fait porter une attention particulière aux gens que j'ai croisé cette semaine.


D'abords, la dame qui m'a ouvert une porte.
C'est peut-être con, mais je suis incapable de lui en vouloir. Comme l'a si bien dit l'ambulancier qui m'a fait un check-up: "Quand 'sont belle de-même, on ne peut pas leur en vouloir !" :J Et, effectivement, malgré la circonstance, c'était plutôt agréable comme rencontre! :J Elle avait de si jolis yeux gris...


Les témoins
Qui a jamais dit que les gens, à Montréal, n'était pas chaleureux?! J'avoue, je l'ai dit bien souvent. À ma défense, pourtant, je doit dire que c'est un préjugé que je combats (en moi-même) de plus en plus. Quand ça s'est passé, il y avait quand même beaucoup de monde. Il faisait très beau, et c'était l'heure de pointe sur une petite artère piétonière. Entre-autre, il y avait un p'tit vieux somme toute sympathique, dont les seules paroles que je l'ai entendu prononcer (et ô combien souvent) ont été: "Reste couché! Bouge pas!". Ça aurait pus être tannant, mais comme ça venait du coeur, je l'ai bien aimé quand même. :J

Il y avais aussi le gars qui prenait sont pique-nique sur la pelouse. Un cycliste aussi, à l'en croire, quoique pas à ce moment là. Il m'a donné quelques conseils, avec une profonde sympathie dans la voix.

Dans la foule, il y avait bien deux ou trois autres personnes, mais la moitié du temps je voyais flou, et l'autre je m'occupais plus de moi que d'autres choses (en toute honnêteté, je crois que c'est normal, non?). Tout ce beau monde était quand même très positif; pas de chiâleux ou d'accusateurs dans le tas.


Les secours
J'ai déjà parlé brièvement d'un des ambulanciers: un type assez jeune, début trentaine, très professionnel. Son collègue devait avoir le double de son age; on a peu parlé. Drôle de team! :J

Le policier, lui aussi dans la trentaine, à fait son boulot. Si ce n'est un évènement survenu un peu plus tard, j'y aurais porté peu d'attention. Ce qui s'est passé, c'est qu'après avoir refusé le transport vers l'hôpital, j'ai commencé à marcher vers chez moi (je ne comprends pas vraiment comment j'ai pu marcher... mais bon). Autour de deux coins de rue plus loin, je l'ai vu stationné devant moi. Il m'a dis que, selon son souvenir, j'habitais à Montréal-Nord, et que ça fait un long bout pour marcher... alors il m'a offert un lift. J'ai beau vouloir demeuré autonome, cette fois je n'ai pas pus refuser. J'ai trouvé ça très gentil de sa part. On a pas vraiment jasé dans l'auto, mais j'espère qu'il a compris que j'ai apprécié son geste.

Dans l'auto-patrouille, j'ai entendu un "call" rapportant un chauffeur de taxi conduisant dangereusement. 10 secondes plus tard, un autre "call" affirmant que le même chauffeur venais de battre un cycliste à coup de bâton. C'est môche... et surtout pas ce que je veux retenir de ma semaine.

Quand j'ai finalement décidé de retourner à l'hôpital, j'avais d'abord décidé d'y aller en ambulance (selon la recommandation de l'ambulancier), mais elle n'arrivait pas, alors on s'est appelé un taxi. En plus, le jeune d'urgence santé a été franchement incapable de sortir de son cadre professionnel pour redevenir un être humain lorsque j'ai rappelé la seconde fois, pour avoir un avis sur la meilleure chose à faire.


Le taxi
Le conducteur de taxi que l'on a eu était assez jeune lui aussi; fin vingtaine je dirais. À croire qu'il n'y a personne entre 35 et 55 ans dans cette ville! :J À lui on a jasé en masse! On s'est fait confirmer quelques trucs de "dispatch", et c'était intéressant. Je crois même avoir fais sa jourée quand, après avoir sorti un 20 pour payer la course, j'ai fini par trouver assez de change dans mon porte-feuille. Il avait l'air tellement content! C'en était très drôle!


À l'hôpital
Les deux personnes à l'accueil, au triage et à l'ouverture de dossier, on été typique de ce que j'attends quand je me pointe pour des soins. Elles avaient toutes deux un regards doux et un professionnalisme humain. Aussi longtemps qu'il y aura cette ambiance à l'hôpital, jamais je ne pourrai en vouloir au personnel médical, peu importe ce qu'on dira de la situation dans les urgences. Des gens comme ça diffuse carrément de la patience. Du moins c'est l'effet que j'en ai.

Parlant de patience, je ne peux pas passé à coté de remerciement infini à mon squatteux (j'espère qu'il ne prends pas ce terme comme étant négatif, c'est le mieux que j'ai trouvé pour ne pas nommer personne dans mon blog, et le plus drôle aussi! :J). Il faut vraiment le faire, se taper plus de six (6) heures d'urgence (de 20h à 02h00) alors que ce n'est même pas pour soi, ni pour de la famille. Merci encore!

(pause bouffe. Cette entrée est vraiment longue... ;) )

Le médecin que j'ai finalement vu n'y connaissait pas grand chose. ...bon... je suis peut-être un peu catégorique, mais c'est tout de même l'impression qui m'est restée. Ce que... j'arrive à l'urgence parce que j'ai mal au genoux, et lui, il essaie de me le mettre droit. Je comprends que c'est probablement plus facile a examiner déplié à 180 degrés, mais moi ça me faisait mal de le déplié à 100 alors... et en plus, je lui dis que, de toute façon, j'ai un défaut de fabrication qui fait que je ne réussi pas à déplier le genoux au complet (en fait, pour le droit, c'est probablement autour de 140 ou 150 degrés... au pif). Le [...], il me demande pourquoi ! En fait, j'aurais bien aimé lui donner le terme médical, mais en 27 ans, je ne crois pas l'avoir jamais vraiment su. Et même si, ça doit bien fait plus de 15 ans que je n'ai pas consulté pour ça! Finalement je suis passé aux radio.

La dame qui prenait les radios avait l'air fatiguée. À 2 heures du mat', je lui en veux pas! Surtout que pas mal tout le monde aux urgence fini par allez faire un tour aux radios! Alors elle avait plein de boulot. Je l'ai toutefois bien aimée. Elle était plus patiente avec moi que le médecin.

Quand la décision a été prise que je passerais la nuit là-bas, j'ai eu un peu peur. Toutefois, j'ai été très bien traité. La jeune (encore) femme qui m'a pluggé sur le soluté était bien. Ça m'a donné l'orgueil mâle nécessaire pour supporté la piqure et les nombreuses prises de sang simultanées. Comme j'était vraiment crevé, j'ai presque commencé à dormir tout de suite une fois la tête à l'horizontal, alors je n'ai pas vraiment remarqué les gens qui m'ont déménagé de place.

Au réveil, j'ai plus porté attention au infirmières(iers)de garde. Y'avait un asiatique et une noire. C'était très drôle de les voir se chamailler en toute amitié. Ça me rappelait l'ambiance à mon propre travail.

L'orthopédiste que j'ai vu vers huit heures m'a tout de suite inspiré confiance. Mais bon, ça je vous en ai déjà parlé. Le gars qui m'a amené dans son bureau était aussi très drôle, de même que son assistant. On voit que c'est un milieu où les gens s'aime bien.


Dans le reste de la semaine.

J'ai contacté mon boss aussitôt sorti., histoire de donner des nouvelles. J'ai beaucoup apprécié la réaction des gens du boulot. D'abords de mon boss, qui a pratiquement insisté pour que je travaille de la maison pour le reste de la semaine (finalement je ne l'ai pas fait). Pourtant, je suis présentement sur quelque chose d'assez important et plutôt serré coté délais. Je sentais qu'il s'inquiétait vraiment pour moi, que j'avais affaire avec un être humain, et non un patron de grosse boite à profits. Au retour, plein de monde ont voulu connaitre mon histoire, et même si j'étais un peu tanné de répété, ça fait toujours du bien de voir qu'on est apprécié.

Dans l'autobus, j'ai rencontré aussi toute sorte de gens. Le vieil homme qui insiste pour que je prenne sa place, alors qu'il en avait autant sinon plus besoin que moi. La dame qui descend au même arrêt que moi de l'autre coté de la ville qui me fait un beau sourire (je m'était déjà planté solide sur la glace en sortant de l'autobus à mon premier hiver, et elle m'avais aidé aussi à ce moment là. Très sympathique.).

La seconde journée, j'ai aussi eu droit à une place assise parce que la conductrice à ordonné à quelqu'un de me cédé la place. Plus tard, je me suis rendu compte que c'était purement par devoir professionnel, et non par politesse. J'ai été déçu... Celle qui m'a donné la place n'aimait pas recevoir l'ordre, la conductrice n'avait aucune chaleur en le donnant, et moi aucun plaisir à occuper la place. Étrange épisode.

Il y a eu aussi un type qui m'a raconté que, de voir quelqu'un en béquille, ça lui rappelait plein de souvenir...! :J C'est drôle, moi aussi! Il avait des airs d'itinérant, mais je l'ai beaucoup aimé celui là.


Bref, j'ai vraiment beaucoup aimé croisé toutes ces personnes en cette belle semaine de juin. Même si, dans l'fond, j'ai presque rien, j'ai éprouvé un profond réconfort à me tourner vers eux... surtout que ce n'est pas... naturel, pour moi.

En espérant que ça va continuer.


Sur ce, je vous souhaite d'apprendre à connaitre le plus de gens possible. Soyez toujours gentil, toujours patient et toujours compréhensif.


Bon weekend d'la St-Jean !
"Vive le Québec... iiivre!!"


C a r d i n a l

2 commentaires:

Anonyme a dit...

Oi, achei teu blog pelo google tá bem interessante gostei desse post. Quando der dá uma passada pelo meu blog, é sobre camisetas personalizadas, mostra passo a passo como criar uma camiseta personalizada bem maneira. Até mais.

Cardinal a dit...

Celui-là je ne l'efface pas !

Come on les gars! Tant qu'a envoyer du spam, faites-le dans la langue du receveur !

Au pire en anglais ça passerais mieux... quoique.


À quand un commentaire en allemand ?