L'humanitée est égoïste

Bonsoir !

Directement sorti de trois coupes (ok.... disons deux et demie) de vin, un entrée coup de poing !

J'y pense (présent; donc ni passé ni futur), l'humanitée, l'humain, est fondamentalement égoïste. Du moins, tout ce que l'on fait peu être interprété de cette façon donc, d'un certain point de vue, c'est vrai.

Pensez à tout ce que vous avez fait pour les autres ces derniers temps, (allez-y !...), est-ce que ce n'est pas plutôt pour être reconnu, par les autres sinon par votre propre estime de vous-même, que vous l'avez fait ? Ne vous êtes-vous pas senti bien, intérieurement, d'avoir fait telle ou telle bonne action, envers un parfait inconnu ou envers la personne qui fait un bout de chemin avec vous dans cette vie (et/ou dans l'autre) ? Voilà! C'est exactement ce que je dis. Tout ça, dans le fond, on le fait parce que ça nous fait du bien; pour soit, en somme.

C'est comme la vie de couple. On se dit que, cette personne là, on ferait tout pour elle; que l'on n'est rien sans elle. Dans le fond, c'est littéral comme vérité. On ferait tout pour l'autre, parce que sans l'autre, on « n'est rien »... à ses propres yeux! C'est une profonde dépendance, commune à chacun, que celle d'avoir besoin du regard approbateur d'autrui. Avouez, par lui-même, personne ne trouve la force ultime de s'aimer tel qu'il est, ou plutôt, pour ce qu'il veut être.

On aime son conjoint parce qu'il nous aime...

On aime ses enfants parce qu'ils emportent une partie de nous dans l'éternité...

On aime ses amis parce qu'ils meublent notre vie...

(Je le sais, je risque de me faire tuer pour cette entrée... tant pis, c'est l'effet que le vin extrait de mon humeur. Psy, amusez-vous ! )

On aime son travail parce que ça nous donne le sentiment d'accomplissement, parce qu'on y est apprécié, d'une certaine façon.

Tout ce que l'on fait pour les autres, c'est en réalité pour soit qu'on le fait; pour ses gouts, ses valeurs, ses espérances...

Prove me wrong !

C a r d i n a l