Qui suis-je ?

Qui suis-je? Bonne question; réponse impossible. Je suis ce que j'écris; je suis ce que je lis... voilà déjà un bon début!

1 décembre 2009

Réflexion sur la pensée du jour

Bonjour !

 

Au bureau, deux personnes se relaient afin de nous envoyer "La pensée du jour".  Au début, je les lisais pas mal toutes mais, avec le temps, maintenant je les efface presqu'automatiquement...  sauf ce matin.

 

Voici la phrase:

 

"L'explication du malheur de bien des gens, c'est qu'ils ont le temps de se demander s'ils sont heureux ou s'ils ne le sont pas."

 

Comme, visiblement, j'ai un peu trop de temps à moi dernièrement, je me suis mis à réfléchir.  (Et oui, ça m'arrive!  :-P! )  Dans le fonds, je suis à moitié d'accords avec la "philosophie"...  mais pas totalement.  Par contre, c'est un sujet intéressant de réflexion ! :-)

 

Là où je suis d'accord, c'est que, effectivement, quand on a beaucoup de choses à faire, on n'a pas le temps de se rendre compte qu'on pourrait, ou pas, être malheureux.  En plus, selon plein de monde (crédibles...  le débat est ouvert), une vie remplie est gage de bonheur.

 

Là où je suis moins d'accords, c'est que, justement, quand on n'a pas le temps de se poser la question, comment on fait pour connaître notre "niveau de bonheur" ?  Peut-être que l'on noie notre malheur dans une série d'activités, come d'autre l'oublie dans l'alcool !

 

C'est pas net tout ça !

 

Un autre niveau de la phrase se situe dans la nature humaine même (du moins celle que je perçois).  Bien des gens aime le malheur.  On aime chiâler politique, chiâler sport, chiâler économie...   donc, partant de ça, pourquoi pas chiâler sur notre propre vie ?  Selon ce principe, même quelqu'un de foncièrement heureux trouverait sûrement à redire, s'il s'en donne le temps, à propos de son propre bonheur.  Sûrement que, après réflexion, il trouverait quelque chose, quelqu'un, un contexte, une idée, une aptitude... - bref n'importe quoi - qui lui manque.

 

Bien sur, il y a ceux qui sont tellement heureux qu'ils n'ont même pas le gout de chiâler.  Pour ces (rare) cas, j'aurais tendance à les placer dans la catégorie "Exceptions qui confirment la règle".

 

 

...

Ouais...  c'est fou ce qu'on peut avoir à dire quand tout ce que l'on veut, dans le fond, c'est entendre sa propre voix (...  ou, dans ce cas-ci, lire ses propres lignes...)

 

 

Sur ce... Joyeux Noel ! (Et oui, on est en décembre !!)

 

 

C a r d i n a l

1 commentaire:

shakespeare a dit...

À tout ça, j'ai envie de répondre bien des choses...
Cette phrase m'inspire, entre autre, la réflexion suivante:
Le bonheure, c'est un peu sur-évaluer tant qu'a moi, et j'aime bien voir cette phrase comme une motivation à avoir une vie PRODUCTIVE! En tel cas, si le bonheur ne vient pas de soit, eh bien au moins on sert à quelque chose.

C'est bien évidemment une question de valeur personnelles tout ça :-)